La FFB s'est vigoureusement opposée à cet accord. Elle ne l'a jamais signé, estimant que le dialogue social relevait des missions de base des organisations professionnelles et que rien ne justifiait une taxe supplémentaire. Double peine pour les entreprises, qui depuis 2016 règlent une nouvelle taxe de 0,016 % prélevée par l'Urssaf, en vue de financer, cette fois, le paritarisme.
Là encore, la FFB s'est élevée contre cette nouvelle taxe. Depuis des mois, elle réaffirme la nécessaire indépendance financière des organisations patronales. L'objectif reste la suppression des prélèvements obligatoires, pour mettre un terme à ces financements publics des organisations patronales.
Cela constituerait, par ailleurs, un allégement de charges apprécié des entreprises, et en particulier des plus petites, sans conséquence aucune pour les finances publiques et la collectivité nationale. S'agissant du 0,15 % qui concerne les artisans, la FFB a écrit à l'organisme qui gère ces fonds, l'APNAB, pour lui demander d'identifier les sommes auxquelles elle pourrait prétendre au regard du poids de sa représentativité, et dont d'autres profitent actuellement. Bien évidemment, la FFB n'entend pas bénéficier de ces sommes pour elle-même. Elle souhaite pouvoir les réorienter vers l'action sociale au profit direct des salariés du bâtiment.
En attendant, elle a demandé la mise sous séquestre des sommes provenant du 0,15.
Jacques Chanut, Président de la FFB
Notre priorité est de défendre les intérêts collectifs des adhérents, d'assurer le dialogue social et de leur apporter des services à la hauteur de leurs attentes, en contrepartie de leurs cotisations. C'est ainsi que nous concevons l'action syndicale à la FFB et dans notre réseau.