Environnement de travail bruyant, machines, équipements, engins, coactivité : les sources de bruit sont très nombreuses sur les chantiers et dans les ateliers.
Au-delà d’un certain niveau d’exposition, le bruit est dangereux et peut être source de lésions auditives.
Elles peuvent apparaître dès que l’environnement soumet à un bruit supérieur à 81 décibels (dB) calculé sur une durée de huit heures. Passé 120 dB, le son devient dangereux même sur une courte durée.
Quels risques pour la santé ?
Le bruit peut provoquer des lésions définitives.
Lorsque l’oreille est soumise à du bruit, une fatigue auditive apparaît. Dès que l’oreille est mise au repos, l’audition revient à la normale. Mais en cas d’exposition prolongée, la fatigue devient permanente et la surdité s’installe.
La surdité représente la majorité des lésions de l’oreille. Elle entraîne une perte ou une diminution importante de l’audition irréversible.
Prévue au tableau n° 42 des maladies professionnelles, elle est insidieuse et s’installe doucement.
Elle est à l’origine de 151 maladies professionnelles reconnues dans le BTP en 2018.
Outre ces lésions, des effets se font ressentir sur les systèmes cardiovasculaire et immunitaire, la qualité du sommeil, etc.
À court terme, l’exposition au bruit altère également la vigilance et la concentration, augmentant alors le risque d’accident du travail.
La meilleure arme contre les effets du bruit : la prévention.
Comment agir ?
En adoptant dans un premier temps une approche globale et en appliquant des mesures simples de prévention.
En intégrant ce risque au document unique, vous pourrez mettre en place un plan d’action efficace. Il visera à réduire le bruit, limiter sa propagation et gérer le bruit résiduel.
Sur chantier, le capotage des machines, leur entretien régulier, le choix de machines moins bruyantes, l’éloignement des postes bruyants, l’organisation du travail et de l’activité… permettent la réduction du bruit.
En atelier, le réaménagement des lieux, l’encoffrement des machines… sont des solutions possibles.
Pensez également à prendre en compte le critère bruit dès l’achat de matériel ou lors de la conception des ateliers, par exemple.
Mais lorsque les mesures collectives sont insuffisantes, il faut gérer le bruit résiduel. Si le bruit perçu à l’oreille est encore trop important, les protections individuelles contre le bruit (PICB) s’imposent.
La sensibilisation, l’information et la formation des salariés sont essentielles à la réussite de la démarche de prévention.
Bénéficiez avec l’OPPBTP d’offres exclusives pour acheter des PICB de qualité contre le bruit, de conseils et de formations
La participation du salarié au choix des protections auditives est essentielle pour obtenir le port effectif de ces PICB, bien qu’il soit obligatoire.
Pour vous aider, l’OPPBTP déploie, depuis début mars, une campagne de prévention assortie de nombreux outils.
Sur son site Internet (www.preventionbtp.fr ) vous trouverez :
- des conseils pour évaluer, limiter le risque bruit et sensibiliser vos équipes ;
- un nouveau module e-learning « Réduire l’exposition au bruit ». Son format court d’une vingtaine de minutes permet d’acquérir rapidement les savoirs essentiels pour mettre en place les mesures adaptées.
Sur le site dédié à l’opération, www.contrelebruitjagis.com, vous trouverez :
- une vidéo de sensibilisation ;
- des affiches à apposer sur les lieux de travail ;
- des solutions de prévention ;
- des offres promotionnelles exclusives, des partenaires de la campagne, pour l’achat de PICB, adaptés aux besoins de vos équipes (coquilles, casques, bouchons personnalisés…).
