Après qu’elle eut présenté un tour d’horizon des actions en cours de l’Union européenne dans le secteur de la construction, ainsi que les multiples défis qui attendent ce dernier, les représentants FFB ont insisté auprès d’elle sur la nécessité d’une meilleure coordination entre règles européennes et nationales. Ce point de vigilance s’avère fondamental, alors que la prise en compte du poids carbone dans la RE 2020 ou la REP à venir anticipent sur des réglementations européennes. Ils ont aussi souligné qu’il n’y avait pas d’ambitions soutenables sans moyens associés.
Ensuite, la délégation s’est rendue au Parlement européen pour débattre avec plusieurs députés français : Christophe Grudler, Sylvie Guillaume, Dominique Riquet, Marie-Pierre Vedrenne et Stéphanie Yon-Courtin.
Au-delà d’une première prise de contact très appréciée après la longue pause sanitaire, cet échange a permis à la FFB d’alerter les décideurs européens sur les difficultés des artisans et entreprises de bâtiment face à la hausse des prix des matériaux et de l’énergie, mais aussi face au manque de personnel à recruter. Les députés ont également été sensibilisés à l’inquiétude de la profession quant à certaines initiatives européennes en cours et à venir : la révision du règlement sur les produits de construction et la directive sur la performance énergétique des bâtiments, ainsi que les réflexions sur une éventuelle future interdiction du plomb. Enfin, la FFB a confirmé l’engagement des entreprises à réussir le challenge des transitions écologique et numérique.
Accueillis dans les locaux de la FIEC 1 et de la Confédération Construction belge, les membres du comité exécutif ont également rencontré les représentants de cette dernière. Les enjeux communs s’avérant multiples (emploi, attractivité, compétitivité, etc.), Olivier Salleron a convié nos homologues belges à Paris, pour des échanges plus approfondis.
- Fédération de l’industrie européenne de la construction.