Le groupe CBL se retire, à son tour,du marché français

CBL annonce des difficultés financières...

Début février, le groupe a annoncé de lourdes pertes financières sur 2017. Elles seraient la conséquence de ses engagements dans le secteur de la construction en France.

CBL précise devoir constituer des provisions à hauteur de 100 millions de dollars néo-zélandais (environ 59 millions d'euros).

... et se retire du marché

La filiale irlandaise de CBL souscrivait des contrats d'assurance en libre prestation de services, par le biais d'intermédiaires tels que SFS Europe S.A. et EISL.
Elle aurait aussi repris les contrats d'Elite après son retrait du marché.

Dans un communiqué du 13 février, le groupe CBL a annoncé sa sortie progressive du marché français de l'assurance construction.
Toute souscription d'affaire nouvelle devait cesser à compter du mois d'avril, et tout renouvellement de contrat à compter de juin.

Or, le 19 février, la Banque centrale d'Irlande a ordonné à CBLIE de cesser immédiatement toute souscription de contrat d'assurance, et ce, jusqu'à nouvel ordre.
Comme pour Elite, il s'agit d'un processus de run-off : les contrats devraient être progressivement résiliés à échéance.

Conséquences pour les assurés

Cela ne remet pas en cause l'obligation de CBL de gérer les sinistres en cours et à venir.La Banque centrale d'Irlande précise que les contrats en cours restent en vigueur.

En matière décennale, CBL restera tenu des sinistres affectant les chantiers ouverts durant la période de validité des contrats.

En cas de faillite, tout cela serait remis en cause.

CBL annonce étudier toutes les possibilités : vente de son portefeuille, de ses parts dans les compagnies SFS et EISL, etc.