En début d’année, le paysage des travaux de rénovation énergétique a été bouleversé avec la profonde transformation des dispositifs publics (net élagage du CITE, MaPrimeRénov') et la montée en puissance de l’aide définie en 2019 par Action Logement dans le cadre de son plan d’investissement volontaire couvrant l’ensemble du territoire, pour lequel un milliard d’euros est attribué à ce type de travaux.
Action Logement propose en effet aux propriétaires salariés du secteur privé – occupants ou bailleurs – désireux d’effectuer des travaux de rénovation énergétique, une aide sous conditions de ressources. Les travaux éligibles concernent en priorité l’isolation thermique (murs, combles, planchers). Si ceux-ci ne sont pas jugés nécessaires par le diagnostic technique, le projet devra porter sur le remplacement du système de chauffage ou la pose d’équipements de chauffage et d’eau chaude sanitaire utilisant une source d’énergie renouvelable.
L’aide prend la forme d’une subvention (au maximum 20 000 euros pour les propriétaires occupants et 15 000 euros pour les propriétaires bailleurs) et d’un prêt à taux avantageux pour financer dans certains cas le reste à charge des travaux. Pour en bénéficier, les logements doivent être situés en zone B2, C, ou dans une commune bénéficiant du programme « Action cœur de ville ». Enfin, les travaux doivent être réalisés par un professionnel RGE.
Afin de répondre aux conditions de cumul des aides définies par l’État en début d’année, il sera important d’examiner les situations au cas par cas avec les équipes dédiées d’Action Logement Services, sachant que tout est mis en œuvre pour faciliter le parcours client. En cas de reste à charge, Action Logement pourrait également aider le ménage via un prêt.