Cool roofing - Ce qu’il faut savoir
Face à l’augmentation des périodes caniculaires, des maîtres d’ouvrage sont séduits par la technique passive du cool roofing en toiture pour rendre les bâtiments moins chauds. Dans ce contexte, la CSFE-FFB, l’UPMF-FFB et l’UMGCCP-FFB ont commandé une étude au bureau d’études thermiques Pouget Consultants, financée par la FFB dans le cadre de son Programme recherche développement métier.
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Chaque famille de procédés réflectifs est visée par ses référentiels. Pour les revêtements d’étanchéité réflectifs, les règles de l’art s’appliquent. Pour les peintures réflectives qui n’assurent ni l’isolation thermique, ni l’étanchéité, les supports visés sont ceux du NF DTU 59.1 et du NF DTU 59.3.
Pour le domaine d’emploi de ces référentiels, le procédé sera en technique courante et directement assurable. La mise en œuvre de peinture réfléchissante sur d’autres supports, notamment sur des membranes d’étanchéité, est une technique non courante.
Dans ce cas, l’entreprise devra se rapprocher de son assureur pour déclarer cette activité et souscrire une assurance en technique non courante. La mise en œuvre de procédés réflectifs impliquant d’intervenir sur les toits, il est primordial de s’assurer de la compétence des intervenants pour ces travaux.
Comment choisir un procédé de cool roofing après qu’une étude thermique a démontré sa pertinence pour un bâtiment donné ? En établissant d’abord un diagnostic de la toiture pour préconiser la solution selon les besoins du client. Puis, il faut choisir un procédé avec la caractéristique de réflectance solaire, appelé SRI, dont la valeur initiale est généralement supérieure à 90. Dans certains cas, un SRI de 40 pourrait déjà être intéressant.
Conformément à la réglementation incendie de certains bâtiments (IGH, ICPE, ERP), un rapport de classement de résistance au feu appelé « BRoof (t3) » peut être exigé. Il est établi par un laboratoire agréé, pour le système de toiture complet. Lors de la mise en œuvre de procédés de peintures ou SEL réflectifs, des précautions doivent être prises, comme le respect des critères de température et d’hygrométrie du support et de l’air ambiant. Les peintures réflectives ne sont pas indiquées sur des toitures avec risque de stagnation d’eau.
Ces travaux doivent être conduits par des professionnels formés à la mise en œuvre des procédés réflectifs ainsi qu’à leur entretien pour prévenir l’encrassement(3) afin de préserver leurs propriétés et leurs performances. Car l’efficacité des systèmes de cool roofing dépend aussi de la tenue de leurs teintes claires, donc de leur entretien. À la fin des travaux, il est recommandé de communiquer aux maîtres d’ouvrage une fiche d’entretien.
Et, pourquoi pas, proposer un contrat d’entretien annuel pour préserver les performances de ces systèmes réflectifs, qui peuvent embarquer de manière passive confort d’été et économies d’énergie.
En savoir plus
L’étude est disponible ainsi que le replay du webinaire du 20 juin à cette adresse
- Modélisations réalisées en climat contemporain et en projection climatique à 2050 sur la base des scénarios du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat).
- La projection est basée sur le scénario le plus pessimiste concernant les émissions de CO2.
- Une étude est en cours de réalisation par le CSTB pour évaluer l’impact de l’encrassement sur la réflectivité de la toiture, avec ou sans entretien.
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