Installations de chauffage et refroidissement - Vers des systèmes de régulation obligatoires
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Classes de régulateurs de température / thermostat d’ambiance |
Type de régulateur | Gains pour le calcul général de la performance énergétique du système de chauffage |
Classe 1 |
Thermostat d’ambiance marche/arrêt |
+ 1 % |
Classe 2 |
Régulateur climatique avec compensation, pour une utilisation avec les dispositifs de chauffage modulants |
+ 2 % |
Classe 3 |
Régulateur climatique avec compensation, pour une utilisation avec les dispositifs de chauffage « tout ou rien » |
+ 1,5 % |
Classe 4 |
Thermostat d’ambiance PID, pour une utilisation avec les dispositifs de chauffage « tout ou rien » |
+ 2 % |
Classe 5 |
Thermostat d’ambiance modulant, pour une utilisation avec les dispositifs de chauffage modulants |
+ 3 % |
Classe 6 |
Régulation climatique et capteur d’ambiance, pour une utilisation avec les dispositifs de chauffage modulants |
+ 4 % |
Classe 7 |
Régulation climatique et capteur d’ambiance, pour une utilisation avec les dispositifs de chauffage « tout ou rien » |
+ 3,5 % |
Classe 8 |
Régulateur de température d’ambiance multicapteurs, pour une utilisation avec les dispositifs de chauffage modulants |
+ 5 % |
Par ailleurs, l’automatisation, la régulation et la gestion technique de bâtiment (GTB) contribuent à la performance énergétique. Le BAC, pour building automation and control, comprend la régulation du système de chauffage, de refroidissement, mais aussi la régulation de l’alimentation en eau chaude sanitaire, la ventilation, la commande de l’éclairage ou des stores… Pour mesurer l’impact de ces systèmes sur la performance énergétique d’un bâtiment, la norme NF EN ISO 52120-1 définit quatre classes :
- A : régulation et GTB avec des fonctionnalités ayant une performance énergétique élevée ;
- B : régulation et GTB avancées ;
- C : régulation et GTB standards, prises comme références ;
- D : régulation et GTB inefficaces d’un point de vue énergétique.
Les limites de « température de chauffage » sont encadrées par les articles R. 241-25 à R. 241-29 du Code de l’énergie, qui fixent la limite supérieure à 19 °C en moyenne, 16 °C en cas d’inoccupation d’une durée comprise entre vingt-quatre et quarante-huit heures et 8 °C au-delà.
Chaque degré supplémentaire au-dessus de 19 °C peut représenter jusqu’à 7 % de plus sur la facture ! Si un système de refroidissement est installé, celui-ci ne doit être mis ou maintenu en fonctionnement que lorsque la température intérieure des locaux dépasse 26 °C.
L’emplacement précis où doit être relevée la température est aussi abordé par la réglementation : au centre de la pièce ou du local, à 1,50 m au-dessus du sol.
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