Joints de prédalles - Deux possibilités pour prévenir les risques de fissuration
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Pour la bonne réalisation de ce traitement, le NF DTU 23.4 (partie 1-2) prévoit l’utilisation de deux types de produits de joints, qui doivent être qualifiés par des essais de résistance à la fissuration :
- les produits de joints de catégorie I, les moins déformables, qui sont surtout des produits à base cimentaire et se présentent sous la forme de poudres ;
- et les produits de joints de catégorie II, les plus déformables, qui sont surtout des produits à base de liant organique et se présentent sous la forme de produits prêts à l’emploi, avec des temps de séchage plus longs (ces produits devraient faire l’objet d’une qualification supplémentaire via la réalisation d’un essai d’écaillage du revêtement selon le protocole défini au paragraphe 2.4.2 du rapport Cerib no 548.E-v2).
Cependant, les produits de catégorie II, définis par la norme, ne permettent pas d’éviter des désordres récurrents liés à la fissuration du revêtement appliqué.
Pour y remédier, la Fédération de l’industrie du béton (FIB) a demandé au Cerib d’étudier la question, et invite les professionnels de la finition à suivre ses recommandations : lorsqu’ils interviennent sur des joints de catégorie II, le laboratoire leur recommande d’utiliser en revêtement de ces produits un enduit de peinture suffisamment souple et résistant à la fissuration, appartenant à la classe A1 selon l’annexe C.2 de la norme NF EN 1062-7.
Du point de vue des professionnels de la finition, cette solution n’est pas celle qui est utilisée aujourd’hui sur les chantiers, et elle obligerait les peintres à mettre en œuvre des produits classés A1, plus coûteux, sur l’ensemble des parois, murs et plafonds.
Voilà pourquoi l’UPMF-FFB a, à son tour, sollicité le Cerib, dans le cadre du Programme de recherche et développement métier (PRDM) de la FFB. Les essais réalisés ont permis de valider une seconde solution : l’utilisation d’un enduit de peinture standard en pâte, associé à des renforts en verre, toile, tissu ou treillis, d’un grammage au minimum égal à 35 g/m2 et de 10 cm de largeur minimum, permet d’obtenir un couple « renfort + enduit » atteignant les performances de la classe A1 selon la méthode d’essai de l’annexe C.2 de la norme NF EN 1062-7.
Pour prévenir les risques de fissuration, les professionnels des métiers de la finition ont donc le choix entre utiliser cette solution ou mettre en œuvre un enduit appartenant à la classe A1.
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