Si les Suisses utilisent assez couramment ce type de procédé, aucun référentiel au niveau européen ou français n'en a évalué les performances, la résistance et la durabilité.
Financées par le Codifab, des études réalisées par l'Institut technologique FCBA avec le soutien de l'UFME, de la CAPEB et l'UMB-FFB, ont permis de vérifier la faisabilité technique de systèmes de fenêtre à châssis bois avec vitrages collés. À la fois pour des vitrages pareclosés collés (VPC) et des vitrages extérieurs collés et calés (VEC). Et ça fonctionne !
Ces résultats étaient très attendus car les systèmes de vitrages collés permettent potentiellement des avancées significatives pour la conception de la fenêtre bois : maximiser la surface vitrée et donc le clair de jour, utiliser des essences de bois moins denses et plus isolantes, développer d'autres techniques d'assemblage d'angle...
Ces systèmes ouvrent ainsi la voie à l'élaboration de gammes au design moderne et à l'ouvrant caché, avec une finesse de cadre et des performances thermo-optiques maximales, dans l'esprit de ce qui existe sur les fenêtres aluminium.
Baptisée LumiVec, cette nouvelle technologie a été présentée récemment au salon Artibat de Rennes et à Equipbaie.En octobre 2018, le FCBA, en collaboration avec le SFJF-FFB et le centre technique Ginger CEBTP, a d'ailleurs lancé un appel à manifestation d'intérêt pour transférer cette technologie aux fabricants et concepteurs français de menuiseries extérieures. Plus d'une trentaine d'entreprises intéressées, de toute tailles, ont pu prendre connaissance des exigences et des possibilités de soutien apporté par le FCBA lors de la journée de lancement officiel le 7 février 2019, à Bordeaux. La technologie, qui sera développée dans un premier temps pour les fenêtres et ouvrants, devrait plus tard être étendue aux façades.
Lien utile : www.fcba.fr/actualite/lumivec-la-fenetre-bois-made-fcba