Le bois comme seconde peau
Le contenu est réservé à nos adhérents. Pour le consulter
Le bâtiment possède 1.200 m2 de façades ossatures bois (FOB) avec un bardage métallique sous ATex. À cela, s’ajoutent un triple vitrage et une isolation renforcée dans l’ossature, en ouate de cellulose au niveau des façades et en mousse polyuréthane sous la chape et sous la toiture.
Le bâtiment est également équipé d’une VMC double flux et d’une pompe à chaleur. « Le but est d’avoir une enveloppe bien isolée, avec une forte étanchéité à l’air. Contrairement au béton, les murs en ossature bois comportent du vide, et l’air peut entrer plus facilement.
Il est nécessaire d’ajouter une membrane d’étanchéité sur tous les supports, afin d’éviter les fuites. Dans la mise en œuvre, il faut s’assurer que ce point est bien maîtrisé », détaille Pierre Duvernoy.
Autre point de vigilance : la phase de préparation de chantier et les plans – d’après lesquels les panneaux de bois sont fabriqués puis posés au millimètre près dans les ossatures – doivent être extrêmement précis. Enfin, la gestion de la grue doit autant que possible être optimisée.
À Tinqueux, les balcons ont été désolidarisés de la façade pour ne pas créer de ponts thermiques. Il y a donc eu deux opérations : la pose des FOB puis, dans un second temps, celle des balcons. « Cela a nécessité une bonne coordination entre l’entreprise de gros œuvre et l’entreprise de fabrication de FOB. C’est assurément un point d’attention et une clé de succès », commente Pierre Duvernoy.
L’utilisation du bois ne présente pas de contrainte particulière, excepté les règles relatives à la sécurité incendie qui nécessitent un doublage avec placoplâtre pour la résistance au feu. La construction bois présente, notamment grâce à la préfabrication, de gros atouts.
Le principe ? On monte un squelette en béton constitué de poteaux et de poutres sur lequel on pose des dalles, toujours en béton, puis on y accroche des façades en bois préfabriquées, à l’aide de cornières métalliques. Ce sont des chantiers simples qui nécessitent néanmoins un gros œuvre plus précis et une coactivité entre maçon et charpentier plus importante, afin d’avoir la meilleure qualité d’enveloppe possible.
L’intérêt de la préfabrication, ce sont aussi de meilleures conditions de travail pour les ouvriers : les manipulations sont plus faciles, les opérations plus rapides, les nuisances comme le bruit bien moindres – y compris pour les habitants autour. Par ricochet, ces techniques ouvrent les métiers de la construction à un public plus large et encouragent leur féminisation.
Contenu réservé aux adhérents FFB
- Profitez aussi de conseils et de soutien
Des services de qualité, de proximité, avec des experts du Bâtiment qui connaissent vos enjeux métier et vous accompagnent dans votre quotidien d'entrepreneur.
- Intégrez un réseau de 50 000 entreprises
La FFB est fière de représenter toutes les entreprises du bâtiment, les 2/3 de nos adhérent(e)s sont des entreprises artisanales.
- Bénéficiez des dernières informations
Recevez Bâtiment actualité 2 fois par mois pour anticiper et formez-vous aux évolutions des métiers ou de la législation.