Protections solaires et économies d’énergie - Caleepso désormais opérationnel pour les bâtiments scolaires et les bureaux

Les simulations sont calculées sur la base de deux scénarios climatiques : celui, actuel, avec les données moyennes de Météo France des années 2000-2019, mais aussi celui, projeté, de 2040 selon le scénario RCP⁽¹⁾ 4,5 défini par le GIEC.

Les deux logiciels qui constituent la base de données de Caleepso, Pleiades pour les locaux résidentiels et TRNSYS pour les bâtiments scolaires et bureaux, effectuent alors des simulations thermiques dynamiques (STD) d’un local, notamment la température intérieure, en fonction de six paramètres.

D’abord la localisation, donc la zone géographique parmi les huit zones climatiques définies dans la RE 2020. Ensuite, l’ensoleillement est pris en compte selon sept orientations de façade possibles. Le vitrage joue aussi un rôle selon son type et la présence d’argon améliorant l’isolation thermique.

Autre paramètre d’importance, la protection solaire a ses propres performances thermiques et d’occultation selon qu’il s’agit d’un volet roulant ou d’un store textile intérieur, par exemple. Les coloris, classés du plus efficace au moins efficace du point de vue thermique, sont également intégrés. Le mode de gestion, enfin – manuelle, motorisée et automatique pilotée par box ou autre système domotique.

Au final, Caleepso permet de choisir de manière éclairée la meilleure solution d’occultation concernant :

• les économies d’énergie, indiquées en kilo­whattheure (kWh) épargnés selon le poste de consommation, chauffage ou climatisation ;
• les émissions de gaz à effet de serre évitées en fonction de l’énergie non consommée, selon le mix énergétique français ;
• les degrés-heures d’inconfort (DH), un indicateur utilisé dans la RE 2020 qui correspond au nombre de degrés et heures au-dessus d’une température de confort fixée à 28 °C le jour et 26 °C la nuit ;
• pour un local résidentiel, la température opérative maximale, c’est-à-dire la température maximale enregistrée à l’intérieur ;
• pour les bâtiments d’enseignement et les bureaux, la température moyenne sur toute l’année, enregistrée dans le local simulé.
• Il est à noter que pour un bâtiment scolaire, le local simulé correspond à une salle de cours issue d’un établissement en mitoyenneté sur l’ensemble des façades ; pour les bureaux, le local simulé correspond à un open space ou bureau individuel issu d’un bâtiment également en mitoyenneté sur l’ensemble des façades. Dans les deux cas d’usage, seule la façade vitrée donnant sur l’extérieur est considérée déperditive. Les autres façades sont considérées en contact avec des espaces ayant des évolutions de température équivalentes.

Le calculateur, gratuit, est disponible sur www.caleepso.fr