Volets en bois : bonnes pratiques pour bien les protéger

Le NF DTU 34.4 « Travaux de bâtiment – Mise en œuvre des fermetures et des stores » ainsi que la norme NF EN 13659 « Fermetures et stores vénitiens extérieurs – Exigences de performance y compris la sécurité » le mentionnent clairement. Pour les volets à panneaux en bois qui disposent d’une protection hydrofuge provisoire, la finition doit être réalisée dans un délai de deux mois dans le cas d’une protection provisoire d’une couche, et de six mois dans le cas d’une protection provisoire de deux couches.

Ces délais courent dès que les volets sont placés en atmosphère humide ou exposés aux intempéries. Cette opération qui intervient plusieurs semaines après la mise en œuvre des volets en bois est rarement réalisée par l’installateur, qui la délègue le plus souvent à son client.

Or, l’entreprise ayant un devoir de conseil auprès de son client, sa responsabilité peut être engagée en cas de détérioration des volets battants ou coulissants en bois, une fois ceux-ci installés. Pour s’assurer que le traitement définitif est bien réalisé a posteriori, il est préférable, même si aucune règle ne le précise, que l’installateur des volets s’en charge lui-même.

Le traitement définitif dépend du type de bois choisi. En amont, il faut d’abord se reporter à la dernière partie dédiée au choix des produits du NF DTU 34.4, qui informe sur l’essence la plus adaptée selon le taux d’humidité par région et département.

L’épicéa, par exemple, moins dense (et moins cher) que le chêne, devra obligatoirement recevoir un traitement insecticide, fongicide et hydrofuge après l’installation des volets. Il est important de vérifier également ces informations dans les préconisations des fabricants, car certains d’entre eux procèdent au traitement définitif de leurs volets en usine. Ils s’assurent ainsi de la durabilité de leurs produits et veillent à préserver l’image positive du matériau bois, en phase de reconquête.