- Mot(s) clé(s) :
- Restauration du patrimoine
Rénovation réussie pour la villa Gaby
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- Huit mois : durée du chantier
- 1 300 m2 de façades ravalées
- 1 300 m2 de maçonneries traitées
- 160 m2 de dessous de toits et voliges
Un travail de haute précision
Préserver la résistance et la durabilité des structures, tel a été tout l’enjeu du chantier, qui a duré huit mois environ. La première phase, la plus délicate et la plus longue – elle a représenté 60 % du temps passé sur le projet –, a consisté à réaliser les travaux de maçonnerie puis à traiter les encorbellements pour effacer l’action des embruns sur le béton. Concrètement, les éléments de maçonnerie dégradés (planchers, poteaux-poutres, bords de balcons, etc.) ont été purgés, les armatures dégagées, brossées et passivées (traitées à la peinture antirouille), puis recouvertes d’une couche de protection en mortier de résine.
« La difficulté de cette étape a résidé dans le travail de finition assez technique. Il a notamment fallu caler le planning avec la météo, pour éviter les coups de mistral, avec des embruns très forts, et le risque que des minéraux s’incrustent sur le support entre les couches », indique Nicolas Sériès. Dans le même temps, l’Atelier Renaissance a procédé à des sondages pour jauger la résistance des éléments d’ornement en béton et plâtre sur les façades et la fontaine en rocaille.
Les moulures ont été reprises par un tailleur de pierre professionnel, les modénatures décapées, les plus abîmées purgées et reproduites en atelier dans des moules en silicone avant d’être recollées à l’identique. Un travail tout aussi fin a été réalisé sur les serrureries et les garde-corps métalliques, ainsi que les boiseries (dessous de toits et voliges). Une fois les façades préparées, rincées et décapées, l’entreprise a pu procéder au ravalement.
« Nous avons opté pour deux couches de revêtement minéral granité au silicate de potassium, une peinture très résistante qui a fait ses preuves puisqu’elle n’a pas bougé en quatre ans, bien au-delà des deux ans de garantie exigés », détaille Nicolas Sériès. Le résultat, magnifique, est à la hauteur des attentes ! La clé du succès ? « Elle réside dans la qualité de la préparation en amont qui prend du temps et dans la capacité à étudier les supports, analyser et trouver les produits qui conviennent le mieux », conclut Nicolas Sériès.
« Un chantier en bord de mer est, par définition, risqué et peut réserver de mauvaises surprises. Il faut prendre le maximum de précautions au moment du chiffrage, anticiper le pire des scénarios et suivre à la lettre les recommandations des fournisseurs, en leur faisant ensuite constater, tout au long du chantier, que les prestations sont réalisées dans les règles de l’art. Dans le cas de la villa Gaby, nous avons pris des photos et organisé des réunions de suivi régulières pour faire valider nos opérations de rinçage, une étape particulièrement délicate du chantier. »
Nicolas Sériès, dirigeant de Sériès Peinture, à Marseille (Bouches-du-Rhône).
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