Sols souples en milieu hospitalier - Rigueur et respect des délais exigés

Dans le cadre des travaux d’extension-rénovation de la polyclinique du Parc, à Caen (Calvados), l’entreprise normande Michel Marie Peinture a remplacé les sols souples de deux blocs opératoires, en répondant à des exigences très précises.
15:2607/03/2024
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Bâtimétiers Numéro 74 | Mars 2024

Exploitée par le groupe Elsan, la polyclinique du Parc, établissement caennais de médecine, chirurgie et obstétrique, compte désormais 228 lits, soit une capacité d’accueil augmentée de 30 %. Deux ans de travaux ont été nécessaires pour créer 5.400 m2 supplémentaires, répartis sur quatre niveaux, et rénover les bâtiments existants, soit une superficie totale de 21.000 m2.

 

Le chantier a débouché sur la restructuration de services existants, la création de nouveaux services de consultation ou encore l’aménagement d’un jardin thérapeutique en terrasse.

 

Cette vaste opération d’extension-rénovation, qui a notamment fait la part belle à des vitrages bas carbone, s’inscrit pleinement dans le plan de rénovation énergétique mené par le promoteur Icade Santé, qui vise une réduction de 37 % de l’intensité carbone de son parc à échéance 2030.

 

 

C’est dans ce contexte que l’entreprise Michel Marie Peinture, basée à Douvres-la-Délivrande (Calvados), est intervenue pour remplacer les sols souples de deux blocs opératoires. « Ce chantier a nécessité une grande coordination ainsi qu’une importante préparation en amont avec le maître d’ouvrage », se souvient Kevin Lecroere, à la tête de cette entreprise locale, spécialisée dans les travaux de peinture intérieure et extérieure et les revêtements de sols.

 


Kevin Lecroere, dirigeant de Michel Marie Peinture, à Douvres-la-Délivrande (Calvados).
© ManuMovies

© dr


 

Autre contrainte inhérente à ce type de chantier : « Nous avons dû respecter le planning à la lettre pour une remise en service des locaux au jour près », continue le peintre-solier, tout en pointant la particularité de travaux réalisés dans un établissement de santé : « Intervenant dans un milieu très sensible, nos équipes ont dû faire preuve d’une grande discrétion et surtout d’une rigueur totale dans la tenue du chantier. »

 

Le strict respect des conditions d’hygiène a aussi bousculé les habitudes en matière d’équipements. « Nos compagnons sont intervenus avec des EPI (équipements de protection individuelle) adaptés. Ils ont porté des casaques de chirurgie stériles à usage unique, ainsi que des surchaussures aux pieds et des charlottes sur la tête », décrit Kevin Lecroere.

 

Dans ces deux blocs opératoires, le nouveau sol devait répondre aux exigences d’hygiène et d’étanchéité d’une « salle blanche ». « Il fallait répondre impérativement à des caractéristiques précises. En pareil cas, le revêtement de sol doit être à faible impact sur l’environnement de production.

 

Il doit bénéficier d’une bonne résistance aux taches, aux agressions chimiques et à l’abrasion. Ensuite, une fois posé, il doit être parfaitement étanche, facile à entretenir et à décontaminer », énumère l’entrepreneur. L’entreprise a proposé à son client un revêtement vinyle homogène (U4P3) certifié pour un usage en salle blanche. Après la dépose du sol existant et le ragréage, la pose s’est effectuée en prévoyant les remontées de sol en plinthe et la soudure à chaud entre lés, le tout « en assurant qualité et respect de l’étanchéité du complexe », ajoute Kevin Lecroere.

 

Une fois les travaux terminés, le maître d’ouvrage a réalisé une désinfection complète et toutes les analyses nécessaires pour remettre en service ces deux salles d’opération dans les conditions d’hygiène attendues.

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