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Soulager les peintres dans les travaux "bras" en hauteur
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Pour agir sur ces fameux TMS, « avec les peintres, nous avons d’abord balayé l’ensemble des travaux qu’ils réalisent, décrit Valérie Tournier. Puis, nous avons listé les contraintes rencontrées pour ces tâches et les moyens pour les limiter ». Les travaux « bras » en hauteur – ponçage et application de peinture et d’enduit – ont été priorisés, « car ils sont ressentis comme les plus contraignants par les opérateurs. Cette étude se doit d’être représentative pour la majorité des entreprises de peinture et de finitions », poursuit la responsable OPPBTP.
Un matériel a fait l’objet d’une attention particulière : l’exosquelette. « Quelques entreprises partenaires l’ont déjà expérimenté ou souhaitent le tester à court terme », précise Pascal Girardot. C’est le cas de l’entreprise Brunereau, basée à Périgny (Charente-Maritime), et de l’entreprise EGP Saudemont, implantée à Saint-Laurent-Blangy (Pas-de-Calais), qui se sont portées volontaire dans le cadre de l’étude, « afin d’objectiver l’apport de l’exosquelette dans une logique de prévention », explique le directeur général de Brunereau, Bastien Losfeld.
« Il peut être adapté, précise-t-il, mais dans des situations de travail limitées de ponçage ou de mise en peinture de plafond. S’il est un vrai soutien bras en l’air, l’exosquelette devient une contrainte dès que le compagnon travaille à hauteur du bassin et encore plus quand il est en bas de murs. »
Son autre limite : il déporte la charge physique vers une autre partie du corps. « Si possible, il vaut mieux prioriser des équipements fixes proches de l’opérateur : support, garde-corps, étai, etc. », appuie Pascal Girardot.
Et comme le résume Pascal Pawlaczyk : « Ces équipements doivent servir pour une tâche précise de quelques heures mais pas toute la journée. »
Reste que ce travail exploratoire avec les entreprises de peinture a souligné l’efficience d’autres matériels, « comme la ponceuse girafe de base, ainsi que celle à dépression, qui peut être équipée d’une couronne Led pour faciliter la vision du support », reprend Valérie Tournier.
Pas question de réinventer la poudre, mais de « conforter les entreprises dans les matériels qu’elles utilisent déjà, et inciter à leur usage dans les structures qui n’ont encore aucun moyen d’assistance physique. » Pascal Pawlaczyk retient, quant à lui, la nécessité de « se former à leur bonne utilisation, de choisir des opérateurs comme facilitateurs et de les suivre dans l’appropriation.
On peut également passer par la location avant de s’équiper pour être sûr qu’ils correspondent bien à l’activité. »
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