A peine avait-elle intégré l’effectif de l’entreprise de génie climatique Blanchard et Blazquez (Rillieux-la-Pape ; 17 salariés) qu’Audrey Jacquetin intégrait le Groupe des Femmes Dirigeantes de la fédération. Ainsi, la nouvelle responsable des "Ressources humaines" (RH) a déjà participé à plusieurs réunions, dont une, le 21 janvier dernier, portant sur la réforme de la formation professionnelle (*). Interview.
Pourquoi avez-vous participé à cette réunion sur la réforme de la formation professionnelle ?
Audrey Jacquetin (A. J.) : Même si j’avais déjà lu plusieurs documents abordant ce sujet, je voulais me faire une idée précise des tenants et aboutissants de cette réforme, de la nouvelle réglementation.
Quel était le "menu" de cette réunion ?
A. J. : Bertrand Gallois, responsable du service "Formation" de la fédération, nous a précisé les enjeux de cette réforme, ses modalités. Ensuite, Catherine Berger, représentante de l’organisme Constructys, qui reste notre interlocuteur, a notamment abordé la question des nouveaux modes de financements de la formation, nous éclairant sur les versements aux entreprises, leur proportion, etc.
Quelles informations complémentaires avez-vous obtenues ?
A. J. : Surtout, il faut adopter une nouvelle stratégie pour maintenir le volume de formation malgré une baisse des financements, côté entreprise. En ce sens, nous allons nous appuyer sur d’autres leviers, comme le compte personnel de formation (CPF). Nous devrons davantage informer nos salariés sur les possibilités offertes par ce CPF, faire en sorte qu’ils s’en emparent et l’utilisent.
Aborder ce sujet de la formation avec les membres du Groupe Femmes, est-ce un "plus" ?
A. J. : Vraiment. Les questions posées, les échanges sur nos pratiques complètent bien la prestation des intervenants. C’est là la raison d’être du Groupe des Femmes Dirigeantes : donner la possibilité d’échanger et de se créer un réseau.
(*) Progressivement mise en application sur 2020-2021, la réforme va modifier le système de collecte de la taxe d’apprentissage et de la formation continue. Elle fait aussi évoluer le mode de prise en charge des formations