La glissade peut être une source d'accidents professionnels et domestiques.
Les conséquences aussi bien humaines que financières des désordres en matière de glissance des revêtements de sol piétonniers peuvent être importantes (lieux de travail, surfaces commerciales, parcs de stationnement, piscines, lieux publics…), en particulier à cause de l'étendue de choix possible en matière de revêtements et de l'évolution du comportement de l'utilisateur qui n'hésite plus à faire valoir ses droits. C'est pourquoi la norme NF P 05-011 propose des seuils de glissance minimaux en fonction d'activités dans un local considéré.
Le document attaché à cet article ne présente que les modifications apportées aux seuils à la précédente version de la norme, datant de 2019.
La version de la norme d'août 2024 ne traite plus des locaux de fabrication de produits alimentaires. Ces locaux sont couverts par la RECOmmandation R.462 1) du 13 septembre 2011, les avis techniques et les fiches systèmes des procédés de revêtement. La RECOmmandation R.462 est accessible sur le site internet AMELI. Il ne traite pas non plus des surfaces destinées à un usage sportif, ni les surfaces destinées aux industries mécaniques ou chimiques avec présence de polluants gras (huile, graisse...), ni les receveurs finis.
De façon générale, la limitation du risque de glissade passe par une prévention organisée selon trois axes :
• la suppression du risque (suppression des polluants inhérents à l'activité) ;
• la protection générale (organisation de l'espace et de l'activité, l'éclairage des locaux) ;
• la protection individuelle.
Cependant, le respect des seuils de glissance ne peut suffire à lui seul à les risques. Il s'inscrit dans une politique globale de prévention.