Une première
“Nous étions une quinzaine et ça s’est très bien passé.” Ces rencontres permettent (à certains) de se rencontrer, d’échanger directement et sans filtre, d’exprimer des préoccupations, d’annoncer des chantiers, de s’accorder mieux. Et des annonces, il y en a eu lors de cette réunion qui comme à chaque fois a débuté par la présentation du fonctionnement de la Communauté de Communes et de ses compétences. “Cette présentation a donné des indications sur le budget et tracé la feuille de route qui suit un projet de territoire amorcé en 2017 et qui aboutit cette année avec le lancement de gros chantiers” explique Laurent Audoye.
De beaux chantiers
“Le plus important est la réhabilitation du bâtiment d’accueil de la station de ski nordique du plateau de Beille. Les travaux vont se faire entre cette année et l’année prochaine et ils concernent tous les corps de métiers. C’est un budget de plus de 8 millions d’euros. Un autre gros chantier concerne la réhabilitation d’hébergements touristiques sur la station d’Ascou. Le coût d’investissement tourne là autour des 7 millions d’euros, avec des travaux qui devraient s’échelonner sur 2022 et 2023. Pour ces deux projets, les appels d’offres sont déjà lancés.” Et ce n’est pas tout !
Une voie douce et des “Vallées Ingénieuses”
À cela s’ajoute l'aménagement d’une voie à mobilité active, une voie douce cycliste/piétons. “L’appel d’offre arrivera en milieu d’année avec des travaux qui vont s’étaler sur 2021, 2022 et un peu 2023. C’est un axe qui traverse tout le territoire de la Haute-Ariège, du nord au sud, en longeant la RN20. L'investissement nécessaire ici est de plus de 3 millions d’euros. Et en ce qui concerne le projet des “Vallées Ingénieuses”, l’idée est de créer un tourisme industriel sur deux sites, Orlu (pour les forges) et Luzenac (et sa carrière de talc). Le chantier est estimé à 4 millions d’euros. Les travaux vont démarrer en 2021 et se poursuivre en 2022.”
L’attribution des chantiers
Cette réunion a aussi été l’occasion pour la collectivité de préciser ses critères de choix entre les entreprises candidates, et pour les entrepreneurs d’apprendre que le prix ne prévaut pas toujours. “On peut être moins-disant en prix mais ne pas être mieux-disant parce qu’on a un document technique qui n’est pas à la hauteur de ce que demande le maître d’ouvrage” éclaire Laurent Audoye. “Ce document s’appelle le mémoire technique. C’est un document circonstancié qui prend du temps à être réalisé.” Un temps que n’ont pas forcément les petites structures. Mais heureusement la Fédération du BTP organise des formations pour ses adhérent·e·s “on est là pour accompagner les entrepreneurs à intégrer des outils utiles tel le mémoire technique, on leur apprend à le rédiger, on leur propose aussi des modèles types, afin qu'ils ne soient pas pénalisés pour ça”.
Une collectivité à l’écoute
Lors de la réunion, la collectivité a affirmé son souhait de soutenir et défendre les entreprises du territoire. Elle a d’ailleurs approuvé l’idée d’Olivier Bry, le Président de la FBTP 09, d’organiser des réunions régulières pour permettre aux entreprises d’avoir une meilleure visibilité sur les chantiers à venir et donc de mieux se préparer. “Nos échanges ont été très positifs” ajoute Laurent Audoye, “avec une écoute mutuelle”. Avant de se quitter et après quasiment deux heures d’échanges, l’équipe de la FBTP ariégeoise a évoqué son projet de création d’une déchèterie professionnelle, “c’est un sujet qui préoccupe ce territoire. Ils ont entendu le projet”.
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