Les Rencontres éco, un format qui fonctionne

Ce jeudi 1er avril, s’est tenue à Lavelanet la 4ème Rencontre éco initiée par Olivier Bry, Président de la FBTP de l’Ariège, et accueillie cette fois par la Communauté de Communes du Pays d’Olmes et son Président (et maire de Lavelanet) Marc Sanchez. Autour de la table, une dizaine de personnes de la Fédération. Une rencontre à laquelle a assisté Sébastien Massé, dirigeant de la Société B.M spécialisée en génie climatique, électricité et énergies renouvelables. Nous l’avons interrogé.

12:2206/04/2021
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Des échanges francs

“Marc Sanchez est quelqu’un de franc du collier, ça facilite la discussion. On a parlé du fonctionnement de la Communauté de Communes, c’était très éclairant. Et puis on a pu échanger aussi sur nos problématiques, comme le recrutement, qui est un gros problème sur notre département. Marc Sanchez était à l’écoute et s’est dit prêt à relayer nos besoins aux personnes qui projettent de s’installer sur ce territoire. Ça peut faire avancer les choses, même si on est bien conscients que sur ce point, il n’y a pas de solution miracle. On n’arrive même pas à recruter de la main d'œuvre non qualifiée afin de les former."

Des entreprises confrontées à de nombreuses difficultés

Appels d’offres retardés, augmentation des complexités administratives, du coût des matériaux et des délais de livraison, dans la conjoncture actuelle, même si les entreprises du BTP ne sont pas à l’arrêt, elles sont loin d’être à la fête et la vision à long terme est délicate. “Il y a quelques appels d'offres qui vont sortir en 2021 mais c’est très sporadique. Il y a aussi de beaux projets pour 2022. Mais avec le Covid, les élections départementales et régionales qui approchent, beaucoup de projets sont retardés. La Communauté de Communes réfléchit donc à travailler autrement, en encourageant les communes à aller sur des prêts relais, en attendant les financements.” 

 

L’épineuse question du traitement des déchets du BTP

“C’est une grosse problématique. Le SMECTOM ne peut plus traiter certaines parties de nos déchets. On se demande comment on va pouvoir les trier, où on va les mettre, et qui va s’en occuper. Sans solution, il faudra prendre des camions pour envoyer nos déchets en dehors du département, et les coûts pour nous vont être énormes. C’est un autre point qui pénalisera rapidement les entreprises du bâtiment et des travaux publics sur ce territoire.”

Vers plus de transparence et de cohésion

Si les difficultés sont grandes et nombreuses, tout le monde autour de la table ce jour-là était prêt à se relever les manches et à faire bouger les choses. D’autres rencontres, initiées cette fois par la collectivité, ont d’ailleurs été envisagées, pour garder le lien et pour avancer ensemble.

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