Le 4 décembre 2024 à Asunción (Paraguay), le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO a inscrit « Les savoir-faire des couvreurs zingueurs parisiens et des ornemanistes » sur la liste indicative du Patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Après 7 ans de mobilisation, le GCCP, syndicat des entreprises de génie climatique et de couverture plomberie de Paris, appuyé par le ministère de la Culture et un comité de soutien, a obtenu le prestigieux label de l’UNESCO. Cette reconnaissance de ces métiers à l’UNESCO est un symbole fort qui montre combien ces femmes et ces hommes, qui œuvrent au quotidien sur les toits de Paris, sont attachés au patrimoine.
Par cette reconnaissance de l’UNESCO, les couvreurs zingueurs de Paris et les ornemanistes s’engagent à préserver cette identité des toits de Paris, née au 19e siècle et reconnue dans le monde entier.
Cette reconnaissance s’appuie aussi sur l’adaptation de la profession à la crise climatique : en posant obligatoirement un isolant performant sous le comble, ils participent aux économies d’énergie, apportent du confort aux habitants et répondent ainsi aux exigences de développement durable que l’UNESCO impose aux candidats au Patrimoine de l’humanité.
Enfin, cette reconnaissance répond à toutes les mesures de sauvegarde mises en place par la communauté de métier et exigées par l’UNESCO. L’ouverture en octobre 2022 de l’Eco Campus à Vitry-sur-Seine, l’un des plus grands centres de formation européens des métiers du bâtiment, est un exemple phare de la transmission du métier de couvreur.
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Cette reconnaissance par l’Unesco est une grande fierté pour l’ensemble des couvreurs zingueurs parisiens et des ornemanistes qui vivent leur métier avec passion et avec l’exigence d’un travail fait dans les règles de l’art. Si les toits de Paris sont uniques et iconiques, c’est grâce aux savoir-faire des artisans, un art aujourd’hui internationalement reconnu. Cette inscription à l’UNESCO va permettre de mettre en lumière ces métiers d’art français et surtout, de susciter des vocations car il manque actuellement plus de 500 jeunes couvreurs formés à Paris et des milliers dans toute la France » se félicite Edouard Bastien, président du GCCP.