Le gouvernement s’obstine à vouloir restreindre ce dispositif aux zones urbaines et au seul logement collectif, privant ainsi 93% du territoire de tout appui à la construction neuve, alors que les taux d’emprunt immobilier se sont envolés.
Après le vote positif de la commission des finances de l’Assemblée nationale, après l’appui de plus de 300 députés de la majorité comme de l’opposition, après le soutien des élus locaux de l’Association des Maires de France, le Sénat vient de voter massivement en faveur du maintien du PTZ dans son format actuel.
Le gouvernement doit entendre ce large consensus. La FFB appelle à un retour à la concertation réelle avec la filière construction sur un sujet central pour le quotidien des Français. Les discours convenus sur la crise du logement ne suffisent plus.
La Fédération se félicite d’ailleurs d’avoir été entendue par le gouvernement sur la modification du périmètre de la TVA à taux réduit pour les travaux de rénovation énergétique. Par la voie d’un amendement gouvernemental adopté au Sénat, les pouvoirs publics ont fini par admettre que cette modification ne pouvait pas intervenir de façon brutale et nécessitait une « concertation plus approfondie avec les professionnels du bâtiment ». La concertation et le dialogue doivent, en effet, prévaloir en toutes occasions.
Olivier Salleron, président de la FFB, salue le vote des parlementaires : «
L’écrasante majorité des députés, des sénateurs et des élus locaux ne comprennent pas l’entêtement du gouvernement sur le PTZ alors que la situation actuelle plaide clairement pour son maintien avec l’effondrement des chiffres de la construction, les difficultés des Français à se loger, le tassement des chiffres de l’emploi et le sentiment de relégation sociale des Français vivant hors des zones urbaines ».