Ce document n'accable pas le RGE, au contraire il souligne qu'il serait irresponsable de remettre en cause un dispositif si jeune qui contribue à la montée en compétence des entreprises au service de la qualité des travaux. La FFB rappelle que l'objectif fondateur du RGE est de permettre aux clients de "mieux identifier la compétence des entreprises réalisant des travaux concourant à améliorer la performance énergétique des bâtiments et contribuer à la montée en compétence des entreprises du bâtiment". Trois ans après le lancement opérationnel de ce dispositif, plus de 65 000 entreprises (dont 60% ont moins de 5 salariés) sont entrées dans la démarche RGE, sont sensibilisées à l'approche globale de la rénovation énergétique et contribuent au quotidien à ce challenge collectif de réussir la transition énergétique de notre pays. Certes, il existe quelques dérives non représentatives mais le RGE contribue à assainir le marché et à limiter les risques de non-qualité en matière de travaux de rénovation énergétique.
Il faut poursuivre cet élan en accompagnant les artisans et entrepreneurs qui se sont investis massivement dans cette approche en se formant et en s'engageant dans une démarche de qualification. Jacques Chanut, président de la FFB, déclare : « Il ne faut pas nier le chemin restant à parcourir pour améliorer un dispositif encore très récent. Nous nous félicitons en particulier que le CGEDD reprenne plusieurs de nos demandes de simplification, en particulier l'amélioration de la lisibilité de la marque grâce à une fusion des labels et une harmonisation des référentiels de qualification. Nous souhaitons également une évolution des formations pour être au plus proche des pratiques professionnelles et intégrer une meilleure prise en compte des acquis de l'expérience. C'est pourquoi, la FFB continuera d'apporter sa contribution constructive dans l'évolution nécessaire du dispositif, comme elle l'a toujours fait. »