Le salarié absent a l’obligation d’informer le chef d’entreprise, dans les plus brefs délais, du motif de son absence.
En cas de maladie, cette absence, doit être justifiée par la production d’un arrêt maladie dans les 48 heures, le cachet de la poste faisant foi.
Le salarié absent qui ne justifie pas de son absence, ne doit pas être considéré comme démissionnaire.
Or les absences injustifiées peuvent perturber le bon fonctionnement de l’entreprise, aussi est-il important que l’employeur puisse adopter une démarche appropriée.
Lorsqu’il est confronté à cette situation, il appartient donc à l’employeur de mettre le salarié en demeure de justifier son absence avant d’envisager une sanction disciplinaire. Cette sanction pourrait aller jusqu’au licenciement pour faute grave. Ces mesures sont à apprécier au cas par cas.
A noter que dans les cas particuliers d’absence nécessitant une visite de reprise (congés maternité, maladie professionnelle, absence d’au moins 30 jours calendaires pour cause d’accident du travail, maladie ou accident non professionnel), ce n’est que si, après la convocation de l’employeur à la visite de reprise, le salarié refuse de s’y présenter, qu’il pourra être sanctionné.
Si l’employeur ne convoque pas le salarié à la visite de reprise, et que ce dernier ne donne pas de nouvelle, son absence qui se poursuit sans arrêt de travail, ne sera pas considérée comme fautive et le contrat de travail demeurera suspendu.
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