Dans le cadre de la convention nationale signée par la FFB avec le ministère de l'Intérieur et déclinée localement, les forces de police et de gendarmerie ont notamment mis en place, dans la quasi-totalité des départements et sous l'autorité du préfet, un « référent sûreté ».Celui-ci est spécialement formé à la problématique des chantiers du BTP et capable d'apporter aux entreprises des conseils sur l'organisation de la prévention.
En liaison avec le « correspondant sûreté » désigné par la fédération départementale, les forces de l'ordre sont ainsi en mesure :
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soit, lors de l'étude du projet, de procéder à une « visite conseil ».
Cette visite a pour objectif de réfléchir avec l'entreprise à une stratégie de sécurisation, effectuer un diagnostic et préconiser les moyens de protection les plus pertinents qui peuvent ainsi être intégrés dans l'offre?;
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soit, avant le démarrage du chantier, de donner à l'entreprise un avis sur l'adéquation des mesures qu'elle envisage de prendre en matière de sûreté en fonction des menaces potentielles qu'elle a identifiées et, le cas échéant, de lui proposer des mesures complémentaires.
Ce partenariat gagnant-gagnant permet ainsi, en cas d'installation de systèmes de vidéosurveillance, de bénéficier d'une accélération de la procédure de demande d'autorisation auprès des services préfectoraux.
À noter également que, en zone sensible, le « référent sûreté » peut demander l'inscription du site dans le maillage territorial des patrouilles de police/gendarmerie.
Enfin, en cas d'actes délictueux avérés, le « référent sûreté » est évidemment l'interlocuteur privilégié de l'entreprise dans le cadre de l'indispensable dépôt de plainte.
Le référent sûreté fait avec l'entreprise l'inventaire des menaces potentielles auxquelles le chantier peut être confronté.