Une année stratégique !

Que souhaiter pour nos entreprises en 2016, si ce n'est que chez nos décideurs politiques « l'économique » prime enfin sur le « social » ? Qu'avant de créer de nouveaux droits (pénibilité, dialogue social dans les TPE...), on songe à relancer la machine ?

En 2015, la FFB s'est battue pour qu'en matière de politique du logement, l'incitation prenne résolument l'ascendant sur la c&oeligrcition, qui a trop longtemps prévalu.

Dans ce domaine, la quasi-totalité de nos demandes ont été satisfaites. Outre le maintien du dispositif Pinel et celui du crédit d'impôt pour la transition énergétique, la FFB a décroché une montée en puissance sans précédent du prêt à taux zéro. Le montant de l'activité supplémentaire générée devrait approcher les 7 milliards d'euros annuels, à partir de 2016.

En 2015, la FFB s'est battue pour convaincre les pouvoirs publics que la fiche individuelle de pénibilité était « impraticable » et qu'elle serait de plus un nid à contentieux infernal. Nous avons obtenu sa suppression et nous bataillons pour établir un « mode d'emploi » de branche qui soit le plus simple possible.

En 2015, la FFB a poursuivi sa lutte contre les fraudes au détachement. Nous avons - enfin ! - obtenu la généralisation obligatoire de la carte d'identification délivrée par les caisses de congés. Cette carte s'imposera, en 2016, à l'ensemble des intervenants sur chantier, intérim compris.

Enfin, en 2015, la FFB a traqué, sans relâche, la multitude de normes nouvelles et d'obligations qui asphyxient notre quotidien. On peut citer, ici, les normes « accessibilité », qui ont été récemment allégées, ou la levée de certaines contraintes sur le travail des apprentis mineurs (travaux en hauteur, machines dangereuses).

Cette action de défense de la profession a été essentielle en 2015 et elle le restera en 2016, année stratégique, s'il en est. Les chiffres sur le logement neuf des six derniers mois laissent apparaître une amorce de reprise. Nous allons tout faire désormais pour que ce mouvement s'amplifie et devienne une réalité concrète pour chacun d'entre nous, y compris au cœur des territoires ruraux.

Nous sommes sur la bonne voie, j'en suis persuadé. Car nous avons un atout considérable : le pays a besoin de nous !