Nous l’avions dénoncé lors de la suppression du PTZ, sèchement écarté du budget 2024 par un 49.3, alors qu’une majorité absolue de parlementaires se prononçait en faveur de son maintien.
Nous l’avions dénoncé lorsque s’engageait cette croisade contre la maison individuelle et les injonctions du ZAN dans tous les territoires.
Nous l’avions dénoncé lorsque les pouvoirs publics prétendaient privilégier la rénovation énergétique au détriment du neuf avant de rendre MaPrimeRénov’ impraticable et d’en réduire le budget !
Un tel mépris à l’égard du monde du logement − et de la construction en général −, alors que tant de Français cherchent un toit, constituait une erreur stratégique monumentale. La fameuse « bombe sociale » vient d’exploser à la tête du gouvernement.
Aujourd’hui, il n’y a plus de temps à perdre. Des entreprises ont mis la clef sous la porte, des emplois ont été détruits, il faut que ces législatives anticipées servent de catalyseur pour la construction.
Mais il ne faudrait pas qu’au séisme politique succède un séisme économique. Nos entreprises sont fatiguées par des années de crises et de soubresauts. Plus que jamais, nous avons besoin de confiance, de cohérence et de compétence à tous les niveaux.
La FFB a publié 10 propositions en direction des candidats à la députation : relance de l’activité mais également pause normative, soutien à l’apprentissage et lutte contre le travail illégal. Nous prendrons toute notre part dans cette bataille électorale décisive. Il est grand temps de remettre le bâtiment au centre du village !