La FFB a une responsabilité dans ce domaine : agir pour faire advenir un futur souhaitable et accompagner les entreprises dans la nécessaire adaptation. C’est le sens des objectifs que nous nous sommes fixés pour les trois ans qui viennent : développer les marchés, améliorer la performance des entreprises, élargir notre influence et renforcer le réseau.
Pour cela, il faut libérer l’entreprise. Trop de charges, de complexités et de règlementations pèsent sur les entreprises et les entravent. Ce combat, nous le mènerons avec le Medef et la CPME, mais aussi au niveau européen, où se créent bien souvent les textes.
Il est par ailleurs impératif de dynamiser la demande d’activité sur les marchés du neuf et de la rénovation. Cela veut dire plus de crédits pour les particuliers, plus d’aides pour les ménages, un ZAN mieux calibré, plus de rénovation énergétique et des dispositifs de soutien simplifiés. L’enjeu est colossal pour éviter une grave crise. Il nous faudra nous appuyer sur une filière bâtiment rassemblée et mobilisée.
Nous devrons également repenser l’entreprise du bâtiment en pilotant mieux les compétences, en développant l’innovation, en imaginant de nouveaux modèles économiques.
Sur tous ces sujets, la FFB devra s’adapter et se renforcer pour être le premier interlocuteur des entreprises. Elle devra surtout s’appuyer sur la formidable force collective que représentent ses adhérents, ses mandataires, ses réseaux territoriaux et métiers.
Pour réussir, nous avons besoin d’une FFB de combat, d’une FFB ambitieuse, d’une FFB de proximité. Je m’y engage.
Olivier SALLERON
Président de la Fédération Française du Bâtiment