Aussi dans ce supplément BA :
Simplification des formalités relatives aux sociétés
La loi remplace les sept réseaux de centres
de formalités des entreprises (CFE) existants,
par un organisme unique auprès duquel les
entreprises déposeront leur dossier et leurs
déclarations annuelles
Rôle social et environnemental des sociétés
La société doit être gérée « dans son intérêt social et en tenant compte des enjeux
sociaux et environnementaux de son activité » (l’article 1833 du Code civil est complété en conséquence).
Il s’agit d’un intérêt propre, autonome, col-
lectif de la société, qui se distingue de celui,
individuel, de ses actionnaires, dirigeants,
salariés ou fournisseurs.
Fonctionnement et modernisation du droit des sociétés
La loi PACTE encadre davantage les
conventions réglementées dans les
sociétés anonymes (SA) et dans les
sociétés en commandite par actions (SCA) :
information des organes exécutifs le plus
en amont possible et interdiction, pour les
actionnaires ou les mandataires intéressés,
de participer au vote des organes qui autorisent ces conventions. Toute personne
directement ou indirectement intéressée
devra informer les organes de décision des
conventions réglementées. Le vote d’approbation en assemblée générale ne comportera
pas leurs voix.
En l’absence de commissaire aux comptes, il
appartiendra au président du conseil d’administration d’établir le rapport spécial sur les
conventions.
Loi PACTE et entreprises en difficulté
Le débiteur peut proposer le nom d’un administrateur en cas d’ouverture d’une procédure
de redressement judiciaire et non plus seule-
ment en cas de sauvegarde. Seul le ministère
public peut s’y opposer.
La rémunération du débiteur sera en principe
maintenue en cas de redressement judiciaire.
Actuellement, il revient au juge commissaire
de fixer la rémunération afférente aux fonctions exercées par l’entrepreneur personne
physique ou à celle des dirigeants de la
personne morale. Ce régime n’est conservé
qu’en cas de liquidation judiciaire.