Face à une situation comparable, plusieurs gouvernements ont déjà pris leurs responsabilités.
Le Royaume-Uni a annoncé un plan de construction de 1,5 million de logements de grande qualité, abordables et durables, dans les cinq prochaines années. Ce plan vise non seulement à répondre au besoin des ménages, mais aussi à « stimuler la croissance, créer de l’emploi et ramener de la vie dans les communes et villes ».
Outre-Atlantique, le logement s’invite aussi dans la campagne américaine, notamment avec une aide fédérale de 25 000 $ pour les primo-accédants, proposée par Kamala Harris.
Côté Union européenne, Ursula Van der Leyen a indiqué que sa future équipe comprendrait, pour la première fois, un commissaire au logement. Même si ce domaine reste une compétence propre des pays membres, il faut saluer la prise de conscience et l’impulsion donnée.
Dans ce mouvement, la FFB demande que le nouveau gouvernement français s’attelle, dès sa nomination, à prendre des mesures fortes et urgentes en matière de logement pour nos concitoyens. Car pour investir, dans le logement et la construction comme ailleurs, les entreprises et les Français ont besoin de visibilité et de confiance. À défaut, le choc subi par le bâtiment, moteur de la cohésion nationale et de la transition écologique, se traduira en décrochages économiques, sociaux et territoriaux insurmontables.
La FFB pèsera de tout son poids pour faire entendre cela, forte de la voix de ses 50 000 adhérents.