Dans un contexte de « zéro artificialisation nette » et de croissance démographique, où installera-t-on les nouveaux ménages ? Ni la lutte contre la vacance, ni la reconquête de friches (qui prend des années) ne répondront à cette question fondamentale.
En second lieu vient le débat sur la « qualité d’usage » des logements. Depuis une vingtaine d’années, nous aurions construit des logements « au rabais » ? Plus petits, moins pratiques, moins lumineux, moins aérés… Une telle affirmation aurait mérité de s’appuyer sur des données assurées. Sans compter que la « qualité » d’un logement, du point de vue de ses occupants, concerne aussi sa localisation, son environnement et sa qualité énergétique.
Si ce débat mérite d’être posé, il ne peut l’être qu’à l’aune de la folle accélération du prix du foncier, des réglementations, normes et labels exigés. Jusqu’à présent, la construction de logements a tenu grâce à la baisse des surfaces et à des conditions de crédit avantageuses. Mais pour l’un comme pour l’autre de ces leviers, force est de reconnaître que nous sommes arrivés au bout du chemin.
Il est donc désormais urgent de simplifier le cadre réglementaire, fiscal et urbanistique de construction du logement pour qu’il retrouve toute sa dynamique !
Cela fera partie des demandes de la FFB à l’occasion des débats de la présidentielle.