Nous ne sommes pas des chasseurs de primes, ni même d’allègements de charges. La FFB s’oppose simplement à toute mesure conduisant à renchérir le coût du travail, qui est aujourd’hui un sujet majeur, notamment dans nos entreprises à forte intensité de main-d’oeuvre.
C’est pourtant malheureusement le cas dans le projet de loi déposé par le gouvernement à l’Assemblée nationale.
La diminution des allègements de charges et le transfert sur les entreprises d’une partie des indemnités journalières de sécurité sociale sont autant d’ingrédients proposés par des apprentis sorciers. Ils s’imaginent concocter une potion magique… mais en réalité, celle-ci ne fera que détruire de nombreux emplois, accélérer l’ubérisation du secteur, sans pour autant augmenter le pouvoir d’achat des salariés.
À tout cela viendrait s’ajouter une baisse du soutien à l’apprentissage, alors que le bâtiment embauche 100 000 apprentis.
Ces mesures vont à rebours de la marche à suivre.
Ce n’est pas en mettant, une nouvelle fois, nos entreprises à contribution que le déficit du pays se résorbera. Il est grand temps que l’État assume véritablement ses responsabilités en diminuant les dépenses publiques. La FFB continuera à se battre pour que des mesures de bon sens soient prises.
Faire appel au bon sens n’est pas un voeu pieux, c’est aujourd’hui une nécessité absolue.
Nous devons tous ensemble en convaincre nos parlementaires.