Un rapport récent de la Cour des comptes sur les permis de construire décrit le fossé qu’il reste à combler pour arriver à un résultat un tant soit peu acceptable en la matière. Pour y parvenir, les magistrats reprennent d’ailleurs plusieurs propositions de la FFB, comme l’interdiction des chartes locales qui conduisent à de la sur-règlementation.
Et que dire de l’alourdissement de la charge administrative et financière provoquée par la REP, le ZAN, la facturation électronique, les marches triennales de la RE 2020 ou la directive sur la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises (CSRD), qui se mettent progressivement en place ?
Il faut stopper ce puits sans fond et distinguer clairement l’impératif, qui mérite règlementation, du souhaitable, pour lequel il convient de faire confiance aux acteurs économiques.
Au centre d’un monde en pleine mutation sur les plans environnemental, numérique, social, ce sont bien les entreprises et leurs dirigeants, dans le dialogue avec leurs clients, qui sont les plus à même d’accompagner ces changements avec tout le bon sens qu’on leur connaît.
La FFB est prête à y participer… plutôt que de se battre pour des simplifications liées à des excès de règlementation, conçue sans les intéressés.
Il n’y a pas si longtemps, on pouvait encore entendre : « Vous ne pouvez pas comprendre, nous utilisons là le langage administratif »… Alors, mesdames, messieurs les politiques, revenons à la raison et construisons une règlementation simple, applicable et compréhensible par tous !