Lors du Salon des maires et des collectivités locales, devant un parterre d’élus locaux revendiquant plus d’autonomie en la matière, le Premier ministre, Michel Barnier, a placé le ZAN parmi les quatre sujets où une « nouvelle liberté de faire et de choisir des communes pourrait s’appliquer ».
Qualifié de « caricature de la technocratie » par le président de l’Association des maires de France, David Lisnard, le ZAN fait aussi l’objet d’une proposition de loi déposée par deux sénateurs, Jean-Baptiste Blanc (LR) et Guislain Cambier (UC), visant à « se donner un peu d’air ».
Personne ne le conteste, la sobriété foncière est une nécessité, à la fois pour permettre l’infiltration des eaux, donc éviter les inondations, et pour assurer le maintien, voire la restauration, de la biodiversité en profondeur.
Mais se fixer des objectifs inatteignables n’aide en rien, si ce n’est à désespérer ceux qui constateront qu’on ne les atteint pas.
Pour tenir l’objectif de long terme, partons du terrain, du concret. La FFB encourage la démarche pragmatique et différenciée engagée. Celle-ci va dans le sens de sa requête visant à conjuguer sobriété et besoins locaux, en particulier dans les territoires où l’offre de logements, d’équipements publics et de surfaces économiques est insuffisante au regard de la demande.
Reste à ce que ces annonces se concrétisent rapidement.