Outre l’incapacité des ménages éligibles à financer les travaux
de rénovation énergétique globale — parce que le reste
à charge est trop important —, les artisans et entrepreneurs
constatent le manque criant de Mon Accompagnateur
Rénov’ (MAR), dont le concours est pourtant rendu obligatoire.
De plus, lorsque les MAR sont en place, les délais
d’instruction des dossiers sont tout bonnement inacceptables.
On ne compte plus le nombre de dossiers bloqués.
Une autre aberration qui bloque les travaux de rénovation
: alors qu’un équipement performant a été récemment
installé, on impose à nos concitoyens résidant en maison
individuelle, souhaitant simplement isoler leur logement,
de faire poser un nouveau système de chauffage ou d’eau
chaude sanitaire renouvelable… sous peine de ne pas percevoir
l’aide financière !
C’est pourquoi, à l’occasion d’un rendez-vous le 15 février
avec Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique
et de la Cohésion des territoires, la FFB a exigé des
ajustements sans délai : premièrement, reporter l’obligation
d’accompagnement des MAR au 1er janvier 2025, le temps
qu’ils soient en nombre suffisant. En parallèle, autoriser les
entreprises qualifiées, à l’instar des architectes, à devenir
MAR ; deuxièmement, permettre aux ménages disposant
d’un équipement de chauffage récent et très performant de
réaliser des travaux d’isolation par geste.
Nous ne lâchons rien ! Les enjeux sont trop importants pour
nos entreprises, pour nos clients et pour la planète.