Cette crise, plus que beaucoup d’autres, révèle la nature profonde des organisations, et met à l’épreuve les valeurs qui les animent.
Aujourd’hui, les entreprises vivent une réalité difficile et doivent relever des défis sans précédent. Elles ont besoin à leurs côtés de partenaires attentifs, forts et solidaires. La FFB est là, depuis le premier jour, avec l’ensemble de son réseau, mobilisant expertise, écoute et influence pour protéger, accompagner et défendre les artisans et les entreprises.
Mais ce qui fait l’âme de notre organisation, ce qui lui donne un sens et une place particulière, c’est ce principe de solidarité. Parce qu’elle s’est constituée autour des valeurs du bâtiment, qu’elle a toujours été composée de chefs d’entreprise en activité et qu’elle ne vit que de ses cotisations, la FFB fait corps avec ses adhérents.
Ainsi, lorsque nous parlons de solidarité, ce n’est ni un slogan, ni un concept pour communicants. C’est un réflexe naturel qui nous amène, aujourd’hui, à participer à l’effort collectif indispensable. Comment imaginer une fédération professionnelle qui resterait impassible face aux difficultés financières de ses propres adhérents ?
Les cotisations appelées par les caisses de congés payés ne sont pas prélevées sur le chômage partiel, ce qui inclut les cotisations syndicales.
Mais pour aller plus loin, la FFB a décidé de réduire de 50 % la cotisation nationale sur les mois d’avril à juin 2020, pour l’ensemble de ses adhérents.
Cette décision est loin d’être symbolique : elle représente plus de 20 % du budget de la FFB et n’aura aucun impact sur la qualité du service fourni. Nous nous y engageons.
La sortie de crise sera collective ou ne sera pas. C’est bien dans ces moments que les valeurs de solidarité et de mutualisation prennent tout leur sens. Accompagner nos adhérents, artisans et entrepreneurs, dans cette période par une baisse de cotisations, c’est notre conception d’un syndicalisme patronal engagé et indépendant.