Àprès la guerre contre la pandémie, nous entrons dans la reconstruction de l’économie. Certes, la crise sanitaire n’est pas terminée, mais aujourd’hui vient le temps des bâtisseurs ; bâtisseurs de croissance, de futur, d’espoir. Notre secteur, plus que tout autre, sait ce que cela représente.
Dans ce défi hors norme, les chefs d’entreprise sont en première ligne. Plus que jamais, ce sont eux qui, avec leurs équipes, vont remettre le pays en route, redonner un cap pour demain.
Il faut reprendre l’activité, mobiliser les salariés, trouver des marchés, contacter les clients, tenir l’entreprise, maintenir l’équilibre financier, chercher des solutions… C’est l’esprit d’entreprise, c’est notre métier de dirigeant. Mais ne sous-estimons pas les difficultés économiques qui sont devant nous. Elles sont très importantes ; et si l’implication personnelle, la volonté et bien sûr les mesures de relance sont indispensables, elles ne sauraient être suffisantes. Deux clés sont essentielles pour réussir.
Tout d’abord, la solidarité. Plus que jamais le collectif est indispensable pour traverser la crise. Parce que chacun peut avoir des moments de doute, parce qu’il y a nécessité de se serrer les coudes, parce que partager entre chefs d’entreprise les difficultés et les réussites est une source de progrès. C’est dans ces moments-là, tout particulièrement, que se manifeste pleinement le rôle d’une organisation professionnelle comme la FFB, en permettant de rompre l’isolement, de partager les bonnes pratiques et d’accompagner chaque adhérent. Mais solidarité également au sein de la filière, entre tous les acteurs, car nous avons destin lié. Échanger pour trouver les solutions ensemble, dans le respect de chacun.
La deuxième clé est la confiance ; on sait l’importance qu’elle revêt pour la santé de notre secteur. Nous pouvons tous agir pour développer cette confiance, auprès de nos salariés, de nos clients, mais aussi auprès de nos fournisseurs et partenaires. Nous avons cette responsabilité de chef d’entreprise de porter une forme d’assurance en l’avenir, de porter ces valeurs des bâtisseurs qui, à chaque fois, nous ont permis de repartir de l’avant. Cela implique de la part de chacun un travail de communication permanent, volontaire et positif.
Oui, il y a encore beaucoup d’incertitude. L’avenir n’est pas écrit, il ne se prédit pas, il se construit. L’envie, le dynamisme, la solidarité, la confiance sont les pierres de cette reconstruction.