La FFB, la maison des artisans. Avec ce slogan, notre fédération veut réaffirmer haut et fort une réalité qui n’apparaît parfois pas clairement. À rebours de certaines idées reçues, qui voudraient que la FFB porte uniquement la voix de ces grandes entreprises de bâtiment, notre maison est en effet aussi celle des artisans !
Les chiffres parlent d’eux-mêmes, puisque 90 % de nos adhérents sont des artisans et des entreprises artisanales. Alors bien sûr, la FFB est aussi la maison des entreprises plus grandes, mais il est important de comprendre qu’elle ne fait aucune distinction en fonction de la taille.
Qu’il s’agisse d’une PME de plus de deux cents employés ou d’une entreprise artisanale de moins de vingt, toutes sont considérées avec la même importance.L’une des forces de la FFB réside d’ailleurs dans sa capacité à fédérer ces entreprises de différentes tailles et de différents métiers, permettant ainsi aux grandes de soutenir les petites, et aux petites de s’inspirer des grandes, dans un esprit fertile de solidarité et de développement.
L’engagement de notre fédération pour la défense des plus petits ne date pas d’hier. Dès 1959, elle créait en effet le Conseil national de l’artisanat (CNA), que j’ai aujourd’hui l’honneur de présider.
Au cours de ses plus de soixante ans d’existence, ce pilier majeur de la FFB s’est toujours positionné comme l’interlocuteur privilégié des instances dédiées à l’artisanat, comme les ministères ou les chambres de métiers, avec une mission claire : défendre et promouvoir l’artisanat. Et ce, en toute indépendance.
Car la FFB, contrairement à d’autres organisations professionnelles, a toujours refusé de dépendre des subventions publiques. Cette indépendance fait notre force, et nous permet de défendre les intérêts des artisans sans compromission.
Nous avons connu de grands succès, même si, je dois le reconnaître, nous avons peiné à communiquer efficacement sur ces réussites, ayant coutume de travailler sans fanfare. Pour améliorer la visibilité de nos actions, il nous faut continuer à prendre notre bâton de pèlerin.
Car le chemin est encore long : dans mon département, qui est assez représentatif de la situation nationale, seul un tiers des artisans est syndiqué…
Pour convaincre les autres de nous rejoindre, nous allons continuer à nous appuyer sur ce qui fait depuis toujours la force de la FFB : la proximité territoriale. Notre réseau nous permet en effet de répondre au quotidien aux besoins des artisans, que ce soit en matière de formation, de conseils juridiques, de gestion du personnel, ou d’accompagnement dans la transmission.
Mais nous pouvons encore densifier notre maillage. C’est pourquoi des commissions régionales artisanales sont en place dans chaque territoire et permettent ainsi d’être au plus proche des préoccupations et des problématiques des artisans.
Par ailleurs, nous allons aussi continuer à développer notre engagement au sein du collectif “Fiers d’être artisans”, qui a permis à de nombreux artisans FFB d’être élus et de siéger dans les chambres de métiers et de l’artisanat afin de porter la parole des chefs d’entreprise artisanale et de défendre l’artisanat.