Pour une meilleure qualité de l'air intérieur pour les applicateurs et les occupants des bâtiments, les peintures en phase aqueuse ont détrôné celles en phase solvantée. Afin d'associer confort d'application et gain de productivité sur les chantiers, la brosserie, elle aussi, s'est adaptée. Résultat : le nombre de références s'est considérablement accru, multipliant d'autant les sources d'erreurs. « Nous rencontrons un souci. Les fournisseurs sont de bons vendeurs de peinture, mais ils occultent le plus important : proposer l'outil en adéquation avec le produit à appliquer. Ils ont tous fabriqué des brosses spéciales lasure, acrylique, alkyde, polyuréthane... C'est devenu trop compliqué, regrette Guy Kleinmann, à la tête de l'entreprise SAS Kleinmann à Brumath (Bas-Rhin). Cette diversité devient une vraie usine à gaz lorsqu'il faut gérer 25 équipes, assure-t-il, en concédant tout de même ne rencontrer qu'un ou deux problèmes par an, alors que nous traitons environ 500 chantiers. »
La faute revient aussi aux mauvaises habitudes qui collent encore au pinceau. La brosse soie, référence pour la peinture solvantée, demeure encore trop utilisée. Conséquence : avec une phase aqueuse au temps d'application raccourci, cette brosse crée un effet de traces persistantes après séchage, alors que la fibre nylon permet une application plus souple, sans reprise, sans cordage et sans perte de fibre. Avec les acryliques, il faut donc passer au synthétique. Autre source d'erreur sur les chantiers : ne pas trouver simplement la bonne brosse pour le bon pot. « Un de mes peintres s'était trompé lors de l'application d'un produit acrylique ; de plus, il avait mal nettoyé son outil. La peinture a cordé et il a fallu tout reprendre », témoigne Guy Kleinmann.
Pour éviter ce type de méprise, les fabricants de peinture ont mis en place des tableaux de préconisations qui, selon les surfaces, le type de peinture et la finition souhaitée, indiquent le rouleau ou la brosse adaptés aux travaux à réaliser. Mais cette approche didactique peut ne pas suffire quand, avec les rouleaux par exemple, les fibres des manchons qui ont justement été colorées pour les identifier sont masquées dès l'application de la peinture. Pour pouvoir mettre à coup sûr le bon outil dans le bon pot, Unikalo et l'Outil Parfait ont cosigné une démarche innovante. Celle-ci a débuté en 2015 avec les rouleaux, afin de faciliter la distinction entre les qualités de tissus grâce à un code couleur sur les flasques des manchons, et non pas sur les fibres. Depuis cette année, cette aide au choix simplifié a été étendue aux brosses. Plusieurs de celles proposées par l'Outil Parfait ou d'autres fabricants ont été testées avec les peintures Unikalo afin de déterminer celles qui apportent la meilleure finition en s'appuyant sur plusieurs critères : le rendu final, l'opacité, la souplesse à l'application, l'absence de reprise et la précision de traçage. Il suffit que le peintre se repère aux trois codes couleurs définis, identiques sur les outils et les emballages des fûts, pour qu'il trouve les produits en adéquation avec ses attentes. Pour une qualité et une rentabilité optimisées grâce à un choix adapté, simplifié.
