Quelles sont les préconisations contre les risques de condensation sur les couvertures en plaques métalliques nervurées ?

En ce qui concerne la ventilation, la section minimale de chaque série d’ouverture pour chaque versant considéré ne doit pas dépasser 400 cm² par mètre linéaire et dépend de l’hygrométrie du local sous-jacent et de la surface projetée du versant :

• Pour les bâtiments à faible hygrométrie : 1/2000 respectivement pour les entrées d’air et pour les sorties d’air ;
• Pour les bâtiments à moyenne hygrométrie : 1/1000 respectivement pour les entrées et pour les sorties d’air.

Il faut également prévoir un régulateur de condensation sous le bac, ou idéalement un isolant de faible épaisseur, type feutre tendu bénéficiant d'un Avis Technique, utilisé pour limiter les conséquences des phénomènes de condensation en sous-face du bac métallique.

Contrairement à la toiture froide (passage franc de l'air extérieur en sous-face de la couverture), la toiture chaude interdit la pénétration de l'air extérieur vers la sous-face du métal. Il convient de veiller à l'absence d'entrée d'air en périphérie (par l’utilisation de closoirs par exemple) et au droit des points singuliers, pénétrations, accessoires de toiture et jonctions avec les plaques éclairantes.

Enfin, lorsque des plaques éclairantes sont implantées dans la couverture, elles doivent assurer un niveau de résistance thermique suffisant pour éviter d’être le siège de condensation.

Ainsi, le DTU 40.35 rappelle que les plaques d'éclairement simple peau incorporées dans le plan de la toiture peuvent également constituer des points froids du système et, dans ce cas, les condensations ne peuvent être évitées sous ces plaques. Il existe d'autres systèmes d'éclairement susceptibles de réduire ce risque (lanterneaux, plaques double peau…).