Chantiers d'ITE chez les particuliers : les clés du succès
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Les entreprises qui jouent le jeu ont tout intérêt à mettre en garde leurs clients contre les “éco-délinquants”qui risquent de ne pas respecter les règles de l’art et de disparaître une fois les aides perçues.
Mais pour réussir sur ce marché, les entreprises d’ITE doivent respecter un ensemble d’étapes, en commençant par adresser une déclaration de travaux à la mairie concernée (article R*421-17(a) du Code de l’urbanisme), une démarche préalable à tout chantier qui modifie extérieurement un bâtiment existant. Elles doivent aussi respecter les règles de l’art, ainsi qu’un processus qui permette d’établir une relation de confiance avec le client : « Il est indispensable de se rendre chez lui pour faire un diagnostic technique de l’existant, voir ce qu’il est pertinent d’isoler et préconiser dans son devis la bonne solution d’isolation, ajoute le professionnel de l’ITE. Une fois ce travail effectué, on peut aborder les aides financières auxquelles il a droit, en fonction de ses revenus, les principales étant MaPrimeRénov’ et les certificats d’économie d’énergie (CEE). »
Les dispositifs d’attribution des aides étant parfois complexes, ISO & FACE a formé spécialement une personne dédiée à l’accompagnement des clients sur ces aspects. Pour le dirigeant, il est tout aussi important de leur rappeler que seules les entreprises qualifiées RGE peuvent les faire bénéficier des aides financières, avec des règles à respecter, dont le fait de limiter à 30 % maximum la sous-traitance de ces travaux – et ce, auprès d’entreprises elles-mêmes RGE. « Malheureusement, il existe des entreprises qui s’affranchissent de ces règles et peuvent, de ce fait, proposer des devis moins élevés, ajoute le dirigeant d’ISO & FACE. Les entreprises qui jouent le jeu ont donc tout intérêt à mettre en garde leurs clients contre les “éco-délinquants” qui risquent de ne pas respecter les règles de l’art et de disparaître une fois les aides perçues. Cela leur permet, en positif, de justifier le coût de leurs prestations par la qualité et la fiabilité des travaux effectués. »
Enfin, il faut aussi prendre en considération la nouvelle formule de MaPrimeRénov’. Contrairement au crédit d’impôt attribué au client après qu’il avait réglé les travaux, les entreprises peuvent maintenant déduire les aides financières de leurs devis, mais elles s’exposent dès lors à des problèmes de trésorerie dans l’attente de leur versement.
À condition de respecter cet ensemble de règles, le marché de l’ITE chez les particuliers est plutôt prometteur pour 2022 et les années à venir.
(1) Source : chiffres MaPrimeRenov’ fournis par l’Agence nationale de l’habitat (Anah).
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