À quel moment de leur vie les ouvrages de métallerie en acier soumis aux conditions extérieures commencent-ils à se corroder ? C’est pour répondre à cette vaste question que l’Union des métalliers, accompagnée de partenaires et d’experts du Centre technique industriel de la construction métallique (CTICM), a réalisé une étude expérimentale de grande ampleur. Car s’il est connu que les revêtements des ouvrages de métallerie peuvent s’altérer prématurément en fonction des agressions extérieures et de la conception de ces ouvrages – une altération qui est à la source de nombreux sinistres et litiges – aucune évaluation quantitative en conditions réelles n’avait été réalisée jusqu’à présent. L’objectif de l’étude est double. Il s’agit d’une part de connaître l’influence des conditions de conception et des traitements de surface anticorrosion sur le vieillissement réel des ouvrages, et d’autre part de permettre aux métalliers de pouvoir prescrire à leurs clients des systèmes performants, adaptés aux conditions d’usage et au juste coût. Pour ce faire, le groupe de travail a souhaité mener une étude complète, associant différentes géométries de garde-corps à différents systèmes de protection anticorrosion.
Côté géométries, les configurations sensibles sont étudiées de manière exhaustive, afin d’observer dans quelles zones apparaîtra la corrosion : tôles pleines, tôles perforées, tôles déployées, caillebotis, tôles découpées par plasma ou au laser, arêtes vives, fixation par soudure continue ou par points, ou par visserie…