Les bons outils pour l'entretien et la maintenance des appareils en génie climatique
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Les matériels essentiels à posséder sont : un détecteur de CO, un analyseur de combustion (pour notamment la mesure de la température et la teneur CO2 et O2 dans les fumées), un opacimètre électronique (pour la mesure obligatoire de l’opacité des fumées) et, pour les appareils au bois, un humidimètre (qui permet de mesurer le taux d'humidité dans les plaquettes forestières, les granulés ou les bûches - sondes différentes pour chaque usage).
Pour l’analyse de combustion des appareils
La mallette de combustion est devenue un outil indispensable pour interpréter les résultats des mesures lors d’un contrôle de combustion. Afin d’optimiser les réglages d’un brûleur, l’analyse du rendement de combustion est nécessaire et fait partie des points de contrôle lors de l’opération d’entretien périodique des générateurs.
Cet appareil portatif, équipé d’un écran complet et souvent connecté à un smartphone/PC, permet une gestion facile des données à distance ou en local par l’édition d’un ticket récapitulatif des résultats. Il est un outil essentiel aux professionnels du chauffage pour pouvoir optimiser les réglages de la combustion en mesurant généralement la température des fumées, la température ambiante, la concentration en oxygène des fumées (O2), la concentration en monoxyde de carbone (CO) qui dépend du combustible, l’oxyde d’azote, l’opacité des fumées. D’autres paramètres sont calculés par l’appareil comme l’excès d’air, le pourcentage de dioxyde de carbone (CO2) afin d’en déduire la valeur de rendement de combustion.
Ces mesures sont réalisées à l’aide de sondes ou thermocouples qui s’adaptent à l’appareil d’analyse de combustion.
Afin d’utiliser correctement cet équipement, il convient de :
- Vérifier l’état du pot de condensation et le type de combustible paramétré par défaut avant la réalisation du contrôle de combustion
- Respecter la durée de la phase de calibrage à l’allumage de l’appareil. La concentration en oxygène mesurée doit être celle de l’air ambiant, soit 20,9 %. Par exemple, dans un conduit de fumée, la sonde doit être à l’air libre, non introduite dans ce dernier
- Réaliser le contrôle de combustion en régime permanent de fonctionnement pour éviter que les fumées « froides » ne faussent la mesure du rendement
- Vérifier l’étalonnage périodique effectué par le fournisseur ou un organisme certifié. Un certificat d’étalonnage est alors remis au professionnel
- Effectuer un test d’opacimétrie, appelé également « smoke test » pour éviter d’encrasser les filtres de l’analyseur. Ce test n’est pas utile pour les brûleurs gaz naturel. Pour une détermination plus facile et rapide, il existe sur le marché des opacimètres dits « électroniques » qui sont intégrés à l’analyseur
- Suivant la fréquence d’utilisation de l’appareil, les consommables sont à remplacer. Vérifier ainsi la durée de vie des cellules électrochimiques
- Ne pas occulter les notices techniques de l’appareil pour connaitre les conditions d’utilisation et d’entretien recommandées par le fabricant
L'outillage nécessaire pour les équipements thermodynamiques
Les entreprises du génie climatique qui, par leurs activités d’installation de maintenance, de dépannage ou autres, interviennent sur des équipements frigorifiques ou climatiques peuvent être amenées à effectuer des opérations sur le circuit frigorifique et manipuler les fluides frigorigènes.
L’attestation de capacité est obtenue auprès d’un organisme agréé sous conditions de compétence mais aussi d’outillage en fonction de l’activité exercée. L’entreprise doit justifier de la détention d’un outillage adapté et en quantité suffisante au regard des activités exercées, c’est-à-dire disponible pour chacune des interventions sur les équipements contenant des fluides frigorigènes.
L’outillage exigé par la réglementation dépend de la catégorie d’activité choisie par l’entreprise (Tableau A).
Tous les ans, le bon fonctionnement et l'exactitude de l'outillage doivent être vérifiés.
Lorsqu'une balance est exigée, elle peut, le cas échéant, être intégrée à la station de charge et de récupération des fluides.
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