L’ensemble de la profession en avait besoin,l’UMGO l’a fait. Qu’on soit bureau d’étude,contrôleur technique ou entreprise, l’utilisation des acrotères en blocs à bancher posait souvent question et les avis divergeaient. Les réponses à ces interrogations se trouvent désormais compilées dans des Règles Professionnelles en passe d’être validées par la Commission Prévention Produits (C2P) de ’Agence Qualité Construction (AQC) et offrant donc une assurabilité courante à ces ouvrages.
" Le DTU 20.12 oblige à réaliser les acrotères en béton banché "
Le DTU 20.12 oblige à réaliser les acrotères en béton banché. Or, pour des raisons de rapidité (pas de mise en place de matériel de coffrage) et de facilité d’exécution, les blocs à bancher eprésentaient une solution séduisante pour de nombreuses entreprises. Toutefois, en l’absence d’utilisation de produit sous avis technique, des questions d’assurance se posent et la maîtrise d’œuvre refusait parfois l’emploi de cette méthode.
C’est pour résoudre ces problématiques que l’ensemble des acteurs concernés (bureaux d’étude, contrôleurs techniques, industriels, préventeurs, entreprises de gros oeuvre et d’étanchéité) s’est réuni pour rédiger les bonnes pratiques de conception et de mise en œuvre des acrotères en blocs à bancher.
Des règles sur l'usage des blocs à bancher, écrites par l’ensemble de la profession
Les règles encadrent l’usage des blocs à bancher de granulats courants empilés à sec, ou des briques de terre cuite montées à joint de mortier. Dans les deux cas il s’agit de blocs creux, renforcés par des aciers, qui font office de coffrages dans lesquels on coule du béton. Les acrotères doivent bénéficier soit d’une ITE, soit d’une ITI, et d’une étanchéité.
Une attention particulière aux interfaces
Les règles professionnelles définissent aussi les enduits (conformes au DTU 26.1) qui peuvent être mis en oeuvre. D’autre part, le retour d’expériences a montré que la sinistralité pour les acrotères en maçonnerie était fortement liée à une mauvaise gestion des interfaces. Pour y remédier, les règles professionnelles donnent, dans une annexe, des fiches d’acceptation de support de relevé qui doivent être remplies et signées sur le chantier par le maçon, l’enduiseur et l’étancheur, et par la maîtrise d’oeuvre quand il en existe une sur le projet.