Qu’il s’agisse de chauffe-eau solaires individuels ou de systèmes solaires combinés, leur mise en œuvre semble bien acquise par les entreprises de la filière. À cet égard, les chiffres fournis pour l’année 2020 par Qualit’EnR sont sans appel. Sur les quelque 1 600 qualifications Qualisol Cesi et Qualisol Combi délivrées, on ne relève pas moins de 88,4 % d’audits « verts » dans le premier cas et 86,4 % dans le second. En d’autres termes, les prestations effectuées sont jugées soit excellentes, sans aucune non-conformité majeure ou mineure, soit satisfaisantes (moins de cinq non-conformités mineures) dans l’immense majorité des cas. De fait, nombre de non-conformités détectées ne concernent pas directement les installations, mais sont plutôt relatives à des lacunes documentaires pouvant impacter le suivi des équipements dans le temps. Parmi celles-ci, on peut noter l’absence de la marque et du type d’antigel présent dans le réseau primaire, des bons de garantie, des notices d’utilisation et, dans le cas de systèmes solaires combinés, de justificatifs de l’évaluation des besoins thermiques des ouvrages.
Si l’on revient aux équipements proprement dits, les non-conformités observées lors des audits de qualification menés par Qualit’EnR doivent toutefois attirer l’attention des installateurs sur certains points de vigilance. Une distinction peut alors être effectuée entre ceux affectant les capteurs solaires et ceux touchant les circuits solaires.