Matériaux biosourcés : au cœur de la transition écologique
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Côté performances thermiques, nombreux sont les isolants biosourcés qui atteignent les niveaux requis pour le bénéfice du crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE).
Les pratiques et les avis des professionnels sont variés. Certaines entreprises ont fait le choix de la spécialisation, là où d'autres restent sur la réserve, invoquant une faible demande de leurs clients et une certaine crainte vis-à-vis de la sinistralité.
Assurabilité
Parmi les nombreux produits biosourcés disponibles sur le marché, un nombre grandissant bénéficie de certifications produits (Acermi, NaturePlus, Bois PEFC...).
Côté mise en œuvre, certains disposent d'avis techniques ou de documents techniques d'application (DTA), ce qui facilite leur assurabilité.
Des règles professionnelles existent même depuis une quinzaine d'années pour les différentes utilisations du béton de chanvre, et depuis 2012 pour la construction en paille.
Pour ces procédés, des formations à la mise en œuvre sont requises. Par ailleurs, un NF DTU est en cours de rédaction sur l'isolation des combles par soufflage de ouate de cellulose.
Dès lors que les matériaux disposent d'avis techniques, de DTA (dossier technique amiante) ou de règles de l'art (règles professionnelles, NF DTU), leur mise en œuvre relève, pour la très grande majorité des sociétés d'assurances de la catégorie des « techniques courantes », ouvrant droit à une couverture décennale des ouvrages sans extension de garantie ni supplément de prime.
Si ce n'est pas le cas, les professionnels doivent solliciter leur assureur en amont du chantier.
Des matériaux encouragés par les pouvoirs publics
La loi sur la transition énergétique pour la croissance verte (août 2015) incite les maîtres d'ouvrage à recourir aux matériaux biosourcés en construction neuve et en rénovation.
Un cadre plus précis a été défini par l'arrêté du 12 octobre 2016, qui fait de l'utilisation de matériaux biosourcés un des critères requis pour justifier l'exemplarité environnementale d'un bâtiment, permettant de bénéficier d'un « bonus » de constructibilité, sous réserve que ce dernier soit autorisé par le plan local d'urbanisme (PLU).
Malgré ces mesures et une progression observée ces dernières années, la part des isolants biosourcés reste inférieure à 10 % du marché.
Un guide à destination des professionnels : Les matériaux biosourcés dans le bâtiment
Bois, paille, chanvre, ouate de cellulose, textile recyclé, liège, laine de mouton... pour faire le point sur ces matériaux qui ne sont pas toujours bien connus des professionnels, la FFB a publié un guide d'une vingtaine de pages, qui résume, pour chaque matériau, son mode de production, ses différents produits et domaines d'application ainsi que ses points forts et ses inconvénients. Des liens utiles sont proposés pour en savoir plus, ainsi qu'un tableau de comparaison des isolants biosourcés et des isolants industriels.
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