Tenir compte
des contrats
d’apprentissage
déjà en cours dans
l’entreprise au titre
de l’insertion
Constat
Deux constats : 20 % des entreprises du
bâtiment accueillent la globalité des jeunes
en contrat d’apprentissage. Sur l’ensemble
des contrats signés, ces entreprises
accompagnent 30 000 jeunes préparant
un premier niveau de qualification (niveau 3
– CAP). Ces formations bénéficient à des
jeunes peu qualifiés. Ils accéderont à des
emplois durables en devenant ouvrier compagnon.
Ce public exige, pour la réussite de
la formation, un tutorat plus important des
entreprises.
Les entreprises qui accueillent ces publics
sont aussi celles qui répondent à des marchés
avec des clauses d’insertion. Or, bien
souvent, lorsqu’un apprenti est déjà en
place, se pose le problème de l’accueil d’un
nouveau candidat, surtout quand le besoin
d’embauche supplémentaire n’existe pas. Si
la clause d’insertion s’applique, elle est alors
une contrainte supplémentaire sans valeur
ajoutée pour l’entreprise et le bénéficiaire
de la clause.
Afin d’éviter cette situation, il serait judicieux
de pouvoir valoriser, dans les heures de
clause d’insertion, l’apprenti déjà en place
dans l’entreprise.
Proposition
Prendre en compte, dans les heures
de clause d’insertion des marchés, les
efforts des entreprises qui accueillent
déjà des apprentis.
Instaurer le permis
déclaratif
en lotissement et
en zone d’aménagement
concerté
Constat
La filière du logement souffre à la fois de difficultés
structurelles liées à la complexité des
procédures d’instruction des autorisations
d’urbanisme et d’un phénomène conjoncturel
de forte diminution des délivrances
de permis depuis les élections municipales
de 2021.
Outre l’indispensable accélération de la
dématérialisation du dépôt et de l’instruction
des autorisations d’urbanisme, il
convient de simplifier les procédures d’instruction
et de réduire les délais afin de relancer
la production neuve.
Propositions
Créer un « permis déclaratif » : il serait
obtenu après vérification de la complétude
du dossier par le service instructeur,
sous réserve du droit de recours
des tiers et du retrait administratif à
compter de l’affichage en mairie et sur
le terrain du récépissé de dépôt. Ce
dispositif concernerait tous les permis
de construire déposés sur le périmètre
d’une opération d’aménagement réalisée
sous permis d’aménager ou en zone
d’aménagement concerté. Sur le périmètre
de ces opérations, la constructibilité
et la viabilité de chaque lot a,
en effet, déjà fait l’objet d’un contrôle
de l’administration au stade du permis
d’aménager ou du dossier de ZAC.