- Mot(s) clé(s) :
- Travailleur indépendant
- Cotisations entreprise
Protection sociale du dirigeant - régime de droit commun, régime simplifié : quelles différences ?
Le niveau de protection sociale de l’artisan diffère selon qu’il est en régime de droit commun ou en régime simplifié (microentreprise). Si le second semble de prime abord séduisant, la protection sociale est insuffisante, voire nulle.
Le contenu est réservé à nos adhérents. Pour le consulter
Ce chiffre d’affaires annuel ne doit pas dépasser les plafonds suivants :
- 188.700 € hors taxes pour une activité d’achat ou de revente de marchandises, objets, fournitures ;
- 77.700 € hors taxes pour les prestations de services ;
- en cas d’activité mixte, 188.700 € hors taxes, incluant un chiffre d’affaires maximal de 77.700 € pour les prestations de services.
L’assiette est donc différente : pour l’artisan de droit commun, ce sera les revenus (bénéfice) ; pour le microentrepreneur, le chiffre d’affaires.
Taux de cotisation
Artisan en régime de droit commun
Les cotisations sont par risque avec deux spécificités :
- une cotisation maladie supplémentaire au titre des indemnités journalières (IJ) ;
- des cotisations minimales obligatoires en maladie (IJ), retraite de base, invalidité-décès.
Ces cotisations minimales obligatoires permettent à l’artisan en régime de droit commun de bénéficier d’une couverture minimale même en l’absence de revenus ou de revenus insuffisants. Ainsi, la cotisation forfaitaire minimale obligatoire au titre de la retraite de base permet de valider trois trimestres de cotisation par an.
Artisan en régime simplifié
Un taux forfaitaire de cotisation est appliqué. Il varie selon l’activité exercée.
Le calcul est effectué à titre définitif sans aucune régularisation ultérieure.
Si le chiffre d’affaires est nul, aucune cotisation ni contribution sociale n’est due. Lorsque le chiffre d’affaires est faible, l’artisan a peu ou pas de droits à prestations. Sa protection sociale est donc insuffisante, voire inexistante.
Sauf si le microentrepreneur a choisi cette option, il n’y a aucune cotisation minimale obligatoire.
Ce qu’il faut retenir : l’avantage du régime simplifié de microentreprise, c’est une assiette simple à déterminer, un taux forfaitaire à appliquer sans régularisation à effectuer. Mais l’artisan en régime micro risque de se retrouver avec une protection sociale réduite comme peau de chagrin.
Contenu réservé aux adhérents FFB
- Profitez aussi de conseils et de soutien
Des services de qualité, de proximité, avec des experts du Bâtiment qui connaissent vos enjeux métier et vous accompagnent dans votre quotidien d'entrepreneur.
- Intégrez un réseau de 50 000 entreprises
La FFB est fière de représenter toutes les entreprises du bâtiment, les 2/3 de nos adhérent(e)s sont des entreprises artisanales.
- Bénéficiez des dernières informations
Recevez Bâtiment actualité 2 fois par mois pour anticiper et formez-vous aux évolutions des métiers ou de la législation.