Cela permet à l’emploi de progresser encore. À ce jour, près de 90 000 postes ont été créés par rapport au premier semestre 2020.
Côté négatif, les effets de la pandémie se font encore sentir. Ainsi, les artisans et les entrepreneurs font face aux prix très élevés des matériaux, bien au-delà de ceux retenus dans les marchés signés en 2020, ainsi qu’à des difficultés d’approvisionnement sur certains produits. La trésorerie et les marges s’en ressentent.
On peut également s’inquiéter du recul de la construction de logement dans les grandes agglomérations. D’autant que les déclarations récentes de quelques nouveaux maires ne rassurent pas. Pas plus, d’ailleurs, que la multiplication annoncée des réglementations, normes et labels (qualité environnementale, qualité d’usage…), dans un contexte déjà compliqué.
Trois combats occupent donc la rentrée de la FFB. Premièrement, le partage des surcoûts issus de la crise des matériaux, avec un accompagnement public souhaité dans la loi de finances pour 2022. Deuxièmement, la relance de la construction dans les zones tendues, notamment au travers des préconisations de la commission Rebsamen, à laquelle la FFB est largement associée. Troisièmement, il nous restera à gagner, ensemble, la grande bataille de l’attractivité de nos métiers, pour être en mesure de répondre pleinement à la demande et participer plus encore au redressement du pays.