Côté écologique, l’UE s’est fixé des objectifs très ambitieux. Sur son territoire, les émissions de gaz à effet de serre devront chuter de 55 % à l’horizon 2030 par rapport à 1990, avant de viser la neutralité carbone en 2050. Ces objectifs se traduisent par le renforcement de plusieurs réglementations, avec un impact non négligeable sur les coûts de construction : marché du carbone, finance durable (fléchage des investissements vers des activités économiques identifiées comme durables selon des critères européens), performance énergétique des bâtiments, énergies renouvelables, produits de construction, etc.
La présidence française doit alors permettre de s’assurer de la cohérence entre objectifs et moyens, ainsi que d’un fléchage lisible et adapté des financements européens qui viennent en accompagnement.
Autre sujet : la lutte contre la fraude au détachement. Pour plus d’efficacité, le formulaire A1, justifiant de l’affiliation des travailleurs à la sécurité sociale de leur pays d’origine, doit être notifié aux autorités du pays d’accueil avant leur détachement, sans exemption.
Ces demandes, comme d’autres, notamment au sujet de l’innovation ou des plateformes numériques, ont déjà été portées par la FFB auprès du secrétaire d’État aux Affaires européennes. Nul doute que nos différents messages ont contribué à l’organisation de la réunion les 7 et 8 mars prochain, à Nice, des ministres européens chargés du Logement et de la Construction.
Vous pouvez compter sur la FFB pour continuer à porter la voix des artisans et entrepreneurs du bâtiment pendant ce semestre européen à coloration française.