Ce budget reprend également une large part des mesures que nous défendions, aux côtés de la ministre du Logement, depuis des mois : retour à un PTZ sur tout le territoire et pour tous les types de biens, exonération transitoire des donations et successions pour la construction ou l’acquisition d’une résidence principale, et même pour des travaux de rénovation énergétique, abaissement du plafond de la réduction de loyer de solidarité pour redonner de l’air au logement social et maintien du budget de MaPrimeRénov’ à 2,3 milliards d’euros.
De plus, l’engagement est pris de lancer une mission sur le statut du bailleur privé, ainsi qu’un travail de simplification tous azimuts, sur le plan national comme européen.
Bien sûr, tout cela mettra encore quelques semaines, voire quelques mois, à se mettre en place, même si nous travaillons à réduire ce délai.
Bien sûr aussi, ces avancées arrivent trop tard pour les 15 000 artisans et entrepreneurs du bâtiment qui ont mis un ou deux genoux à terre en 2024, comme pour les 30 000 emplois perdus.
Bien sûr encore, ces mesures ne permettront pas d’éviter une crise du logement que documente clairement le dernier rapport de la Fondation pour le logement des défavorisés.
Mais cette loi de finances accompagne l’impulsion déjà donnée par la réelle détente du marché du crédit et la victoire remportée contre l’inflation. Les premières conditions d’une reprise se trouvent donc réunies.
Il reste à inscrire cela dans la durée. En avant !